Florent : « Faire ses preuves »
Vingt ans de restauration, et un ras-le-bol. Voilà ce qui a poussé Florent Dubois, maître d’hôtel sommelier, à changer de métier tout en restant dans l’univers du vin. Son dernier poste, responsable d’un bar à vin à Cannes jusqu’en , avait déjà incité cet Azuréen (il habite à Antibes) à donner une nouvelle tournure à sa carrière pour se rapprocher du vignoble. Il avait alors opté pour un emploi de commercial dans un domaine viticole. Mais l’épidémie de Covid est arrivée pendant sa période d’essai l’année dernière. « Après quelques semaines à tourner en rond, j’ai fait les vendanges en août septembre, explique ce père de famille de ans. Le chef de culture m’a parlé de cette formation. J’avais déjà envie de passer de l’autre côté. Je me suis dit, Covid ou pas, la vigne continue à pousser. Je suis bricoleur, le côté mécanique, tractoriste, m’intéresse aussi ».
La formation « est au top, selon ses mots. C’est très concret tout ce qu’on apprend, on voit vraiment tous les aspects de la vigne et des travaux viticoles. Mais aussi les problèmes, les maladies qui peuvent survenir, comment s’en débarrasser. C’est très intéressant ».
À l’issue de la formation, son objectif immédiat est
« de trouver un emploi tout de suite. En plus, ça va tomber dans la bonne saison, c’est l’occasion de faire ses preuves ».
Passer d’une vie bien au chaud aux aléas climatiques des champs ne le décourage pas. « J’arrive à faire abstraction du froid, je suis bien équipé, et puis ça me plaît de travailler en plein air, dit-il.
Cette pandémie m’a bougé, je ne veux plus mettre les pieds dans un restaurant. On a une meilleure qualité de vie, même si au départ le salaire n’est pas élevé. C’est un milieu où l’on peut évoluer avec de l’envie et du sérieux ».