Var-Matin (Grand Toulon)

Parfois des abus sur la gratuité et peu de considérat­ion

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Passionnés, Christine et Jean-Pierre Bonnet proposent certes leurs services gracieusem­ent mais ils tiennent néanmoins à éclaircir leurs démarches. Leur annonce sur leur site Facebook est claire sur le sujet.

« Couple de retraités dynamiques, prospecteu­rs indépendan­ts et bénévoles, équipés de détecteurs de métaux, nous exerçons cette activité de recherches gratuites par pure passion depuis plus de vingt-cinq ans. Compte tenu des abus sur la gratuité de notre service et le peu de considérat­ion de certaines personnes que nous avons aidées récemment, nous sommes contraints de demander une participat­ion pour la plongée qui nous occasionne des frais de recherches bien supérieurs. Nous ne sommes pas des profession­nels. Nous nous contentons d’exercer une activité de loisirs ayant pour objectif de récupérer votre bien. Nous avons une grande expérience dans ce domaine et souhaitons aider les personnes dans leurs recherches (...) Nous tenons à préciser que notre passion de chercheur n’est nullement motivée par l’appât du gain (...) Nous résidons au Luc et intervenon­s gratuiteme­nt sur cette ville et la communauté de communes Coeur du Var. Nous pouvons rayonner au-delà sur participat­ion aux frais de déplacemen­ts (...) Nous limitons notre distance d’interventi­on au-delà de 30 km. Récompense acceptée suivant le résultat de la recherche. Notre prestation d’aide à la recherche gratuite hors territoire, nous engage à des frais de déplacemen­ts mais surtout à la maintenanc­e par le fait d’un matériel très onéreux de recherche étanche de plongée (entretien, réparation, gonflages, visites, preuves, piles, etc.)…»

 ?? (Photos Var-matin et DR) ?? Une panoplie de détecteurs utilisés en fonction de la météo, de la nature du terrain et de l’objet. Certains sont étanches, submersibl­es ou multifréqu­ences. « Ils émettent des basses fréquences. Dès qu’une fraction métallique casse l’onde, ça crée un bruit. C’est tout un travail d’audition. Il faut faire des centaines d’heures de détection pour affiner son oreille. » Pelles et râteaux complètent le matériel des chercheurs.
(Photos Var-matin et DR) Une panoplie de détecteurs utilisés en fonction de la météo, de la nature du terrain et de l’objet. Certains sont étanches, submersibl­es ou multifréqu­ences. « Ils émettent des basses fréquences. Dès qu’une fraction métallique casse l’onde, ça crée un bruit. C’est tout un travail d’audition. Il faut faire des centaines d’heures de détection pour affiner son oreille. » Pelles et râteaux complètent le matériel des chercheurs.

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