« Il vaut mieux nous prévenir tout de suite »
Quelle est la première étape dans vos recherches ?
Tout d’abord, les personnes nous contactent. Nous prenons un maximum de renseignements sur le lieu où l’objet a été perdu. Notamment sur l’état du terrain. Nous sommes, en effet, soumis à certaines contraintes. Lorsque, par exemple, la zone est mouillée, certains détecteurs de métaux craignent l’humidité. On a besoin de connaître la surface à couvrir, la grosseur de l’objet perdu, sa matière. Des personnes nous donnent pas mal d’indices. Il vaut mieux nous prévenir tout de suite. Certains nous appellent deux, trois ans après. Ça fait beaucoup. Pour un bijou, on demande une photo, les caractéristiques, les détails, les dimensions, la marque, tout ce qui peut être distinctif. On veut, bien entendu, être sûr que c’est bien le propriétaire.
Comment se déroule votre intervention ?
Selon nos disponibilités, nous nous rendons sur place. Nous donnons rendez-vous à la personne et nous la faisons participer à la recherche. Nous avons chacun un détecteur. Mon mari passe devant et moi derrière pour recouvrir. Nous avons plusieurs méthodes de recherches pour ne pas passer à travers. L’opération peut durer plusieurs heures. Des fois, on pense passer une matinée puis au bout d’un quart d’heure, on trouve. D’autre fois, c’est le contraire. Nous intervenons parfois dans des jardins où il y a beaucoup de masses métalliques. Ces éléments nous gênent.
Quand un objet est potentiellement repéré, comment procédez-vous ?
Nous essayons de le localiser le plus précisément possible. Si c’est du gravier, on a des râteaux spéciaux. Après, on a des petites pelles. Nous avons tout ce qu’il faut pour aller profond. On est même parfois obligé de débroussailler. Une fois l’objet retrouvé, on prend une photo avec la personne.
Quels types d’objets pouvezvous retrouver ?
Les bijoux en général. Les lunettes, les portables, les trousseaux de clés, les appareils auditifs…