Les réponses à vos questions
Oui, c’est possible, mais vous allez devoir respecter les nouvelles mesures mises en place dans le département, depuis hier, par le préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez. Dans un contexte de situation sanitaire jugée catastrophique, le département des Alpes-Maritimes met en place, pour la première fois en France métropolitaine, un confinement local et partiel, uniquement le week-end à partir du 26 février, du vendredi à 18 h au lundi matin à 6 h.
Il s’agit d’un confinement similaire à celui « expérimenté en mars 2020 » avec des sorties possibles grâce à une attestation dérogatoire.
La mesure est en vigueur pour « les deux prochaines semaines » a précisé le préfet, mais pourrait être prolongée au terme de ces quinze jours. Le représentant de l’État n’exclut pas le scénario d’une généralisation du confinement en cas de dégradation de la situation.
Avant tout déplacement, il faut savoir que le confinement localisé ne concerne pas l’ensemble du département mais s’applique « sur la zone urbaine du littoral » aannoncé le préfet. Il s’agit de la zone urbaine allant de Menton à Théoule-sur-Mer en passant par Nice, Antibes ou Cannes.
La carte précisant les communes concernées a été communiquée hier soir (voir en page précédente).
Prendre un train qui arrive après le couvre-feu généralisé à 18 heures depuis le jeudi 14 janvier, oui, c’est possible.
Si les déplacements sont interdits après 18 h et jusqu’à 6 h, certains motifs dérogatoires existent. Comme il est possible d’aller chercher quelqu’un à la gare après 18 heures, il est autorisé de prendre un train qui arrive à destination pendant le couvrefeu.
Vous devrez toutefois conserver précieusement votre titre de transport en cas de contrôle (sous peine d’être verbalisé à hauteur de 135 euros) et ne pas oublier de remplir l’attestation en cochant la case « motif familial impérieux ».