Questions à
« Nous refusons beaucoup de projets ! »
Des habitants se plaignent d’une urbanisation « galopante » dans certains quartiers. Qu’en pensez-vous ? Je réfute ce terme. Notre urbanisation est maîtrisée. Le maire n’a qu’un objectif : préserver la qualité de vie et ne pas densifier n’importe comment.
Pourtant de nombreux immeubles sont actuellement en construction, tout particulièrement dans les secteurs Petit-Bois, Cap Brun... Nous devons construire. C’est une obligation imposée par les lois Alur et SRU. Les maires se retrouvent entre le marteau et l’enclume, entre l’État et les habitants. Notre but est de mettre le curseur au bon endroit. Dans ces quartiers pavillonnaires, beaucoup de bâtisses avec du terrain sont en vente. Avec la loi de finances rectificative de décembre , les propriétaires sont presque encouragés, avec des abattements fiscaux, à vendre à des promoteurs.
Quelles sont les marges de manoeuvre de la municipalité ? Les permis déposés doivent être évidemment en conformité avec le plan local d’urbanisme. Élaboré en , il détermine des zonages pour les constructions. Ensuite, l’ensemble des permis sont examinés par nos services.
Si les techniciens pensent que le projet n’est pas viable en termes de circulation, voirie, eaux usées, pluvial… Le permis est refusé. D’ailleurs, nous refusons beaucoup plus de projets que nous en acceptons.
Pas de bétonisation à outrance à Toulon selon vous ?
Non. Et j’en veux pour preuve l’augmentation des espaces boisés classés. En , il y en avait hectares, aujourd’hui . Le maire s’implique fortement aussi pour limiter la taille des constructions en discutant directement avec les promoteurs.