Les problèmes de circulation, une conséquence directe au Petit-Bois
Ils habitent la résidence l’Éolienne en haut du boulevard de la Martille. Gaëtan Rossi, Aude Tezenas et Pierre Labit en sont les représentants des propriétaires. Leur cheval de bataille : la circulation quasi impossible en semaine aux alentours de 8 h et de 16 h. Leur résidence se trouve, en effet, face au Cours Fénelon et ses plus de 1200 élèves.
« C’est simple, on ne peut plus bouger à ces heures. Les voitures des parents sont garées en double file partout, il y a aussi les cars de ramassage scolaire… Il y a quelque temps, nous avons même dû installer un portail pour éviter que les gens ne se garent chez nous. »Les riverains s’inquiètent tout particulièrement en cas de catastrophe. « Et s’il y a le feu ou un attentat, comment les secours pourraient atteindre les lieux ? », s’interrogent-ils. Pour eux, ça ne fait pas un pli, leur quartier est saturé.
Et cela ne devrait pas s’arranger. Juste au-dessus de L’Éolienne, deux permis de construire ont été collés sur le portail de deux propriétés. Des immeubles sont annoncés à la place des maisons. « L’un est de 14 logements, l’autre de 10. Cela ne va faire que renforcer les problèmes de circulation », assurent-ils en choeur.
Recours contre le permis de construire
Les représentants des propriétaires regrettent également l’urbanisation du quartier. « Ce dernier s’appelle Petit-Bois, il va bientôt falloir changer de nom », constatent-ils ironiquement. L’un des immeubles leur pose particulièrement souci. Celui qui sera accolé à la résidence. « Il va boucher la vue des appartements qui se situent en dessous du 3e étage. Face à nos fenêtres, il y a de la verdure aujourd’hui, demain ce sera un parking. » Trente-huit des soixante-dix propriétaires ont lancé un recours à titre gracieux contre ces deux permis de construire. « Comment peut-on autoriser de telles constructions ? », assènent-ils. Interrogé sur ce sujet précis, Mohamed Mahali, adjoint à l’urbanisme, répond que le permis est en adéquation avec le PLU. Précisant même : « Sur cette parcelle de 4 300 m2, il était autorisé de construire 66 logements de 50 m2. Et s’il n’y en a que 14, c’est parce que le maire a engagé de longues discussions avec le promoteur. »