Une nouvelle dynamique dans la collecte des déchets
De nouveaux contenairs pour contribuer à améliorer le rendement de la collecte et le tri sélectif
Après les colonnes à ordures ménagères installées en décembre dernier, ce sont deux containers jaunes pour carton qui ont été positionnés sur la commune pour compléter l’offre de service des points d’apport volontaire (PAV, tri sélectif). Ces nouveautés sont les conséquences de l’évolution de la politique intercommunale des déchets. Dans les grandes lignes, la communauté de communes de la Vallée du Gapeau (CCVG) souhaite améliorer le rendement de la collecte tout en espérant des économies. Mais cette nouvelle feuille de route ne remporte pas l’adhésion de tous les usagers belgentiérois qui ont fait part de leur insatisfaction sur les réseaux sociaux. En cause, « l’absence de communication et des containers pas adaptés » témoigne un riverain de la Muscatelle (ensemble résidentiel, Ndlr). « Nos bacs verts traditionnels ont été enlevés du jour au lendemain sans information et nous nous retrouvons avec des nouveaux containers sans aucune inscription si ce n’est le sigle OM mis au dernier moment au feutre noir sous un couvercle », martèle-t-il.
« Répondre du mieux possible au besoin »
Conscient de ces échos négatifs, Jean-Luc Vitrant, adjoint municipal siégeant à la CCVG et également vice-président du Sittomat, a répondu à notre sollicitation pour apporter des éléments de réponse. « Tout d’abord, il faut clarifier les principes de fonctionnement de la gestion des déchets. C’est la CCVG, et non la mairie, qui a la compétence pour la collecte et le traitement. La CCVG garde à son niveau la collecte des ordures ménagères, sous-traitée à la société DUNEX pour les colonnes grande capacité, et délègue au Sittomat celle du tri sélectif. À partir du moment où il existe plusieurs intervenants, il y a toujours des problèmes d’inertie et donc une réponse parfois tardive aux problèmes posés. Nous travaillons sur ce point. Je reconnais que nous devons nous améliorer dans la communication, tant en direction des usagers que dans les messages d’information pour localiser les sites de dépôts. Nous négocions avec les collecteurs pour que des plaques soient rajoutées aux containers avec un numéro d’appel en cas de difficultés », indique l’élu. Pour les ouvertures jugées trop petites par bon nombre d’administrés, une demande sera faite aux industriels pour modifications. « Nous essayons de répondre du mieux possible au besoin. L’installation d’un container à carton avec large fente à la Muscatelle pour accepter les emballages grand format du commerce en ligne, s’inscrit dans cette logique. Au centreville, c’est une ouverture plus petite car les usages sont différents, explique Jean-Luc Vitrant. Nous sommes en relation permanente avec le Sittomat pour analyser les volumes et ajuster les fréquences de collecte. Et nous nous efforçons de densifier les PAV pour que la population puisse trier plus facilement ». Autre point de mécontentement, l’annonce de l’augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères envisagée par la CCVG (notre édition du 20/02) alors que ces changements sont annoncés comme motivés par un souci d’économie. « Comme tous les investissements, cela exige des fonds pour commencer. Nous raisonnons sur le long terme. Les dépenses d’aujourd’hui sont les économies de demain », assure Jean-Luc Vitrant. En effet, l’externalisation des collectes permettra de réduire les effectifs au sein de la CCVG (non-reconduction de contrats et non remplacement des départs en retraite, Ndlr) ainsi que la flotte de véhicules.