Ça coince pour accéder à la Presqu’île
La pose d’une nouvelle canalisation d’eau entraîne de gros bouchons. Une amélioration est espérée dans un mois avec la réouverture de la route du sel.
Des bouchons dignes des pires jours d’été. Plus d’une demi-heure pour faire quelques centaines de mètres... Ces dernières semaines, les automobilistes qui ont décidé de se rendre sur la presqu’île de Giens ou d’en repartir doivent bien calculer leur coup sous peine d’être piégés de longues minutes en amont ou aval du pont de la Capte. La faute à la phase 2 des travaux (portés par TPM) de sécurisation de l’alimentation en eau potable de la presqu’île – pose d’une nouvelle canalisation – qui ont redémarré le 8 février dernier, combinés à l’impossibilité d’utiliser l’autre voie d’accès – la route du sel – fermée comme tous les ans entre octobre et mai.
Travaux prévus jusqu’au 12 juin
Une situation particulièrement compliquée le weekend et quand le chantier est en pause, moment ou les feux tricolores prennent le relais des ouvriers chargés de la circulation. « Ces travaux doivent être réalisés sinon il n’y aura plus d’eau à Giens en été », justifie la mairie, consciente de la gêne occasionnée. Une gêne qui n’est pas près de se terminer : cette phase qui concerne la zone jusqu’au chemin de Thalassa doit se terminer le 12 juin.
La route du sel pour désengorger
Pour répondre au mieux aux griefs des automobilistes, décision a été actée d’accélérer les travaux de réfection de la route du sel pour avancer son ouverture. Celle-ci pourrait intervenir le 16 avril, avant les vacances de Pâques donc, sauf si de nouvelles tempêtes venaient à en décider autrement. Une fois le village de la Capte dépassé, les conducteurs devront continuer à prendre leur mal en patience. Aucune déviation dans les contre-allées ne sera mise en place pour fluidifier le trafic. « Trop dangereux », justifie la mairie, qui a, par ailleurs, fait poser des panneaux d’interdiction de circuler (sauf aux riverains) sur le secteur après des plaintes de Captois. La faute à une recrudescence d’automobilistes pressés qui ont pris l’habitude de les emprunter pour gagner quelques précieuses minutes.
« Les gens font fi des panneaux », regrette néanmoins Michel Lapleigne, président du comité d’intérêt local (CIL) de la Capte, qui, inquiet mais fataliste, demande « qu’ils roulent à une vitesse raisonnable. Il y a une école pas loin. En tout cas, concernant ces travaux, on ne pouvait pas faire autrement. Mais au moins on ne s’y est pas pris à la veille de la saison », conclut-il sur une note positive. Encore un peu de patience donc...