Provence granulats entre colère et prudence
Lourdement mis en cause par Nina Millet dans la vidéo (lire ci-dessus), l’entreprise Provence granulats a tenu à réagir ce vendredi, par la voix de son directeur régional Denis Louneau.
« L’enjeu, aujourd’hui, c’est de lever le doute. Notre sentiment, c’est qu’il n’y a personne dans les grottes. Mais s’il y a quelqu’un et que ceux qui le savent ne donnent pas d’information sur leur localisation, c’est criminel. »
Le carrier ajoute : « Et si c’est ce n’est que de la communication, c’est une mise en danger des gendarmes et des pompiers qui font des opérations de recherches. »
Les gendarmes, en effet, n’avaient d’autre choix que d’intervenir dès lors qu’un doute était apparu via la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. « Ce document nous imposait de réagir, souligne le commandant Pascal.
Il fallait s’assurer que personne n’était en danger, ça fait partie de nos missions. C’est la raison pour laquelle nous avons mobilisé un dispositif important. » Avec le résultat que l’on sait.
Reste que les galeries souterraines sont très nombreuses, et d’avis de spéléologue, il faut au moins une journée entière d’exploration pour en visiter l’essentiel. Alors le doute subsiste. « La présence potentielle de personnes dans des délaissés miniers, où qu’ils soient positionnés par rapport à la carrière, est potentiellement dangereuse. C’est pour cela que tous ces délaissés miniers sont formellement interdits d’accès », indique Provence granulats. Qui conclut : « Depuis la diffusion de l’information sur une potentielle Zad souterraine, les travaux de terrassement ont été suspendus. Il n’y a aucune activité sur le site qui pourrait entraver les différentes actions menées. »