Chantier du parc à La Loubière : où en est-on ?
Plus de 12 millions d’euros sont mis sur la table pour réaliser un parc paysager de 16 000 m² sur l’ancien site d’Enedis-GRDF. Ouverture espérée l’automne 2022.
N «ous en sommes au stade de la dépollution. On a remué 30 000 mètres cubes de terre que nous trions pour en recycler une bonne partie. On récupère la matière première pour en faire des granulats qu’on réutilise. Sur les quatre hectares, deux hectares sont prévus pour le parc », résume Jérôme Chabert, directeur général de Var aménagement développement, le « bras armé » de l’opération. La création du parc paysager de la Loubière est une réalisation financée par la mairie de Toulon et la Métropole. « Nous allons installer 15 000 mètres cubes de terre végétale ici, planter 250 arbres et 3 000 arbustes : que des essences méditerranéennes », ajoute Hubert Falco, le maire. Et, quasiment au milieu du parc, un grand chêne centenaire sera planté : offert à la ville par un forestier des Maures. « Il va devenir un beau symbole du parc de la Loubière », s’est réjoui le maire, venu constater l’avancée des travaux, hier matin.
La cote de la Loubière grimpe en flèche
« Tout autour du parc, des grilles en fer forgé vont délimiter le site. Un bâtiment sera prévu pour le personnel et l’endroit sera surveillé nuit et jour. Sept caméras sont prévues », commente JeanBaptiste Arène, directeur général adjoint de Var aménagement développement.
Le terrain étant en pente, des aménagements d’eau sont programmés (rivières, fontaines...) pour faire respirer le lieu et ceux qui s’y promènent : familles, enfants, seniors, étudiants...
Surtout, ces 16 000 mètres carrés de végétation vont redonner une touche verte au quartier.
Du coup, la cote des appartements et maisons du secteur va à coup sûr grimper en flèche. Jouxtant le parc, un parking de 600 places (payant) va être construit et offrir de l’espace de stationnement au quartier. Enfin, l’ensemble du site vient d’obtenir le label de « quartier durable méditerranéen » pour son intégration dans la grande tradition méditerranéenne. « Petit frère » de Chalucet, le parc de la Loubière étoffe l’offre d’espaces naturels en ville. Son ouverture au public est envisagée à l’automne de l’année prochaine. D’ici là, les pelleteuses et les tracteurs continuent leur travail.