Malonga doit digérer
La n° mondiale Madeleine Malonga aura, elle, besoin de temps pour réellement apprécier son podium. La Francilienne n’a pas obtenu le métal dont elle avait rêvé. Comme Amandine Buchard (- kg) et Sarah-Léonie Cysique (- kg) avant elle, la judoka de ans a ruminé sa défaite en finale des - kg contre la Japonaise Shori Hamada. « C’est une médaille olympique. Il faut se dire ça. Mais quand on perd, ça fait vraiment chier...», a lâché la native du Val d’Oise après sa défaite sur immobilisation. « Ça n’est pas que je n’aime pas perdre, c’est que j’aime trop gagner », avait-elle aussi expliqué il y a six semaines dans une situation similaire, après une autre finale perdue, aux Mondiaux à Budapest.
« Il n’y avait que l’or qui m’importait », a-t-elle encore assuré, apparue inconsolable et déçue devant la presse, à l’image de Buchard et Cysique, comme si la joie des vice-champions était parasitée, quelques instants au moins, par un peu de frustration, de déception ou de colère.
« On prend ce qu’il y a à prendre, mais c’est la troisième finale qu’on perd. Ça commence à me gonfler. Ce sont des compétitrices. Elles n’ont pas envie d’être deuxièmes ou troisièmes. Quand on est compétiteur, on veut être champion, être en haut de la boîte », a ajouté Larbi Benboudaoud, l’entraîneur des Bleus. Malonga va s’octroyer quelques jours de vacances avant de replonger jusqu’à Paris .
« Après le judo va me manquer, je ne sais pas quoi faire d’autre », a-t-elle fini par lâcher, le sourire retrouvé.