Raphaël Nadjar
Elle lui en a causé des soucis ! Il a fallu pas moins de trois semaines à Raphaël pour mettre au point sa pièce décorée. « Ça a été une vraie galère mais c’était très enrichissant », assure le candidat.
À 33 ans, le Toulonnais a une longue expérience dans le domaine. Après un CAP en boulangerie-pâtisserie au CFA du Beausset, il a roulé sa bosse et travaillé pendant onze ans à l’étranger. De retour dans la région, il a notamment été un temps chef pâtissier dans un restaurant sur les plages du Mourillon.
« Mais ce que je préfère, c’est clairement la boulangerie », explique-t-il dans un sourire. Depuis mars dernier, il travaille à L’emblème dans le quartier des 4 chemins des Routes. Un établissement chapeauté par Alexandre Poitreau.
C’est lui qui a suggéré à Raphaël de participer au concours organisé par le Syndicat des boulangers du Var. « C’était une première pour moi. Il m’a coaché, conseillé, encouragé. »
Des heures de travail
Des essais multiples et des heures de travail ont été nécessaires pour achever son « oeuvre ». « Tous les soirs, je bossais dessus. C’est très technique, surtout au niveau du montage. »
Sa pièce décorative primée mesure 1,20 mètre de haut. Il s’agit de rondins de bois sur lesquels est posé un panier rempli de champignons, de feuilles et de papillons. Le tout complété par un moulin à vent. Seigle, macaronade ou encore pain blanc ont été utilisés pour sa réalisation. « Je me suis totalement investi dans cette aventure. Cela m’a poussé dans mes retranchements. Cela oblige à aller chercher de la créativité. » Visiblement, Raphaël Nadjar a attrapé le virus concours. Dans une quinzaine de jours, il participera à celui qui consacrera la meilleure galette frangipane.