« Nous sommes tous des guerriers »

◗ Rares Fortuneanu (entraîneur du Saint-Raphaël Var handball) :

« On n’est pas la meilleure équipe du monde, loin de là, mais nous sommes tous des guerriers. On s’est battu contre une équipe qui proposait des choses, mais aussi contre des choses dont je n’aime habituellement pas trop parler, mais qui, ce soir (hier), sautaient aux yeux (le SRVHB a subi huit exclusions temporaires et concédé sept penalties, Ndlr). Mais cette équipe a du caractère. Et j’ai l’impression que tout le monde est conscient de l’aventure que l’on peut vivre ensemble. »

◗ Xavier Barachet (arrière droit du SRVHB) : « On est bien ensemble. On ressort fatigués, mais avec le plein de confiance. Il faudra juste faire attention à ne pas surfer de manière excessive sur cette belle vague. »

◗ Alexandre Demaille (gardien de but du SRVHB) : « On ne s’était pas encore frotté à nos rivaux (dans la course pour l’Europe, et exception faite d’un PSG inatteignable, Ndlr). C’était donc un vrai test et on marque notre territoire.

J’espère que ce n’est que le début. Maintenant, il ne faut pas se laisser dépasser par cette belle énergie et se sentir invincible non plus. »

◗ Adrien Dipanda (capitaine du SRVHB) : « On avait coché ce match et on voulait les deux points. Face à Chambéry, c’est toujours accroché. Mais on s’est dit qu’il ne fallait rien lâcher. Que ça serait long, difficile, mais qu’il ne fallait pas renoncer. À l’arrivée, c’est le genre de victoire qui te fait penser que l’objectif (d’une qualification européenne) est plausible. La saison dernière, ce match-là, on le perdait. La route est encore longue mais on est sur le bon chemin. »

◗ Arthur Vigneron (ailier droit du SRVHB) : « C’est un peu inespéré mais on n’a trouvé les ressources. Ça prouve que cette équipe est soudée. De mon côté, j’ai un ligament à la cheville qui a lâché il y a deux semaines, j’avais deux entraînements dans les jambes (il était forfait à Paris, Ndlr), mais ça va, on est vivant (rires ).»