Var-Matin (Grand Toulon)

Des Bleus de travail

-

Appelés faute de joueurs de NBA et d’Euroligue, les soutiers convoqués par Vincent Collet pour affronter la Hongrie cet après-midi (18 heures, en direct sur France 4)

sont « en mission » pour qualifier l’équipe de France de basket à la Coupe du monde 2023. Andrew Albicy n’étant pas du voyage à Kaposvar, aucun des vice-champions olympiques de Tokyo n’affrontera donc la Hongrie lors de la 2e journée des qualificat­ions. « Ce qui est remarquabl­e, c’est l’implicatio­n de ceux qui remplacent et qui n’ont pourtant pas de garantie sur une éventuelle participat­ion à la phase finale », loue le sélectionn­eur. Il fallait voir vendredi face au Monténégro (73-67) Louis Labeyrie se démener dans la raquette, Isaïa Cordinier s’acharner à trouver l’ouverture, ou encore Nicolas Lang revenir sur le parquet après une grosse torsion de sa cheville gauche.

« Ils peuvent être fiers »

« L’état d’esprit dépend bien sûr des gens qui constituen­t les groupes. C’est pour ça que je tiens autant à les féliciter. Ils peuvent être fiers de ce qu’ils ont fait » a insisté Collet dans une ode sincère à ces Bleus de travail. La situation n’est pas nouvelle. Depuis quatre ans et la création de fenêtres internatio­nales pour les qualificat­ions pour le Mondial ou l’Euro, le sélectionn­eur doit souvent faire sans ses stars de NBA ou pointures d’Euroligue, pas libérés par leurs employeurs. Axel Julien, Lahaou Konaté, Amine Noua et Mouhammado­u Jaiteh seront donc sur le pont « dans une logique collective, pas individuel­le, » explique le dernier cité.

« Les sélections d’une vie »

Le revenant Louis Labeyrie, jure ne pas avoir « de points à marquer » auprès de Collet après deux ans d’absence en bleu.

« Si je suis appelé pour une fenêtre, c’est pour ramener l’équipe de France en championna­t d’Europe, en Coupe du monde ou aux JO, affiche l’intérieur de Valence.

« On ne pense pas à plus tard », livre l’ex-Antibois Isaïa Cordinier, barré d’ordinaire au poste 2 par Evan Fournier et Nando De Colo.

« En toutes circonstan­ces, porter le maillot de l’équipe de France est un honneur. Tu es obligé d’être à 100 %, il n’y a pas à réfléchir » , appuie l’arrière de Bologne.

« Pour certains, ça peut être les sélections d’une vie. » De quoi se donner à fond.

 ?? (Photo Maxppp) ?? Cordinier profite de « l’honneur de porter le maillot de l’équipe de France ».
(Photo Maxppp) Cordinier profite de « l’honneur de porter le maillot de l’équipe de France ».

Newspapers in French

Newspapers from France