Var-Matin (Grand Toulon)

À Mandelieu, les clients fondent aussi pour la glace mimosa

- ALEXANDRE CARINI

Certes, la traditionn­elle fête du mimosa, qui aurait dû être lancée la semaine qui vient, est encore annulée cette année à Mandelieu. Mais il n’y a pas forcément de quoi en perdre la boule ! Surtout lorsqu’elle est servie en cornet croquant-craquant. Car cette année, l’or jaune se convertit aussi en délice (légèrement) sucré, et le show a lieu dans les bacs de froid. La crème glacée Mimosa fleurit chez Louise, l’enseigne tenue par la Stella Trollier, au 278 avenue Henri Clews.

« Pour chacune de nos franchises, on essaie de créer une glace signature avec un produit emblématiq­ue du coin. À Nice Opéra, c’est une glace inspirée du gâteau Opéra. Au jardin des plantes, elle se compose de fleur de sureau et pétale de rose. La glace mimosa est une saveur qu’on ne trouvera qu’à Mandelieu ! », assure Ludovic Souque, directeur d’exploitati­on chez Louise.

Le miel de fleurs pour l’équilibre

À la demande de Stella, le maître glacier Laurent Rombi a élaboré ce nouveau parfum, avec autant d’essais que nécessaire.

« Quand on lui lance un défi, il ne dit jamais non. Le challenge avec le mimosa, c’est qu’on ne peut pas travailler directemen­t la fleur, il a fallu trouver le bon extrait aromatique naturel, ajoute Ludovic. Avec le mimosa seul, le goût peut être trop ou pas assez prononcé, mais le miel de fleurs permet de trouver l’équilibre. »

Trois prototypes ont été ainsi conçus, à base de lait cru puis pasteurisé issu de la ferme la Marg’Aude près de Castelnaud­ary, Mais c’est à Stella qu’est revenu le choix ultime, comme un bouquet final.

« Avec cette glace, je voulais retrouver la douceur et l’élégance du mimosa, car c’est une fleur qui représente la grâce et la beauté de la Côte d’Azur. »

Dit comme ça, on n’a pas pu résister à la tentation. Et la dégustatio­n vaut acceptatio­n : c’est frais, subtil, et très agréable en bouche. Avec les notes de miel pour adoucir le palais, avant que l’arôme du mimosa ne se manifeste avec délicatess­e.

La clientèle se met aux parfums

Opération réussie. Version icecream, le mimosa n’en est que plus fleuri, et ne laisse pas de glace !

Il faut dire aussi que c’est toute la boutique, aux codes déco rose et mosaïque de la marque, qui incite au lèche-vitrines. Dans leurs bacs en spirale, les parfums du moment (une trentaine par roulement) offrent leurs rondeurs alléchante­s à la gourmandis­e du chaland (3,20 € la boule, 6,50 € les trois).

« Les fruits de saison proviennen­t de vergers sélectionn­és en RhôneAlpes et dans le Lyonnais », précise Stella. Le top 5 de la clientèle ? Vanille, Natelloso (à la noisette), caramel, Oreo, et pistache, sans oublier le sorbet chocolat. Ou encore la créole rhum raisin, dont raffole quasi exclusivem­ent la gent masculine. « La citron meringuée est également magnifique ! Moi-même en été, je ne quitte pas la boutique sans ma boule melon. »

Pour les plus fondus, une cinquantai­ne de parfums se déclinent en bacs de 750 ml, dont la mandarine de Sicile, litchi, bonbon bleu… mais aussi chèvre Cabecou, pour agrémenter des mets salés. L’omelette norvégienn­e ou les macarons sont aussi dans les startin’ de la dégustatio­n. Pour qui donne la glace ?

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(Photo A. Carini) La glace mimosa convertit l’or jaune en délice fondant chez Louise.

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