Pas tout à fait pareil...
Bien plus engagés que dimanche dernier face à ces mêmes Nantais, les Raphaëlois ont craqué après quarante minutes de jeu. Une addition encore lourde, mais riche en enseignements.
Les hommes de Fortuneanu n’avaient pas à réveiller de souvenirs trop lointains, ayant accueilli - dans la douleur – ce même H, il y a tout juste une semaine avec à la clé une cuisante défaite (27-36). Et si des leçons ont bien été tirées de cette confrontation, contenir l’armada violette poussée par ses 6 000 supporters représente toujours un défi complexe à relever. « Certes nous avions des absences (Simicu et Paschal étaient forfaits), mais Nantes, c’est vraiment une équipe niveau Ligue des Champions, glissait avec lucidité Raphaël Caucheteux à l’issue de cette nouvelle défaite. On devait montrer autre chose que lors de notre deuxième mi-temps chez nous, où nous avions baissé les bras. Je pense que cela a été le cas et c’est très important car dans ce mois de février, on a des points à aller chercher .» Conscients de devoir impérativement retrouver l’agressivité oubliée au vestiaire dimanche dernier, Dipanda et
Gayduchenko Marescot Dipanda NANTES - SAINT-RAPHAËL : 38-32
À Nantes, H Arena, Nantes bat Saint-Raphaël : 38-32 (17-14) Arbitres : M. Carmaux et M. Mursch. 5 902 spectateurs. Exclusions temporaires : Damatrin (23, 55), Persson (30, 33), Minne (36), Ovnicek (59) à Nantes ; Sarmiento (2, 56), Petit (28, 37), Marescot (48) à Saint-Raphaël.
NANTES. Gardiens : Nielsen (8/30 arrêts), Robin (3/13 arrêts) ; Buteurs Damatrin (0/3), Briet (2/4) Ovnicek (1/1), Milic (1/1), Persson (4/4), Rivera (5/6 dont 2/2 pen), Cavalcanti (3/5), Pechmalbec (5/5), Marchan (1/1), Portela (3/4), Minne (7/8), Lazarov (0/2), Monar (3/3), Balaguer (3/4). Entraîneur : Alberto Entrerrios. SAINT-RAPHAËL. Gardiens : Demaille (7/32 arrêts), Popescu (1/13 arrêt) ; Buteurs : Barachet (3/7), Mapu (2/2), Sarmiento (3/4 dont 3/3 au pen.), Caucheteux 6/8 dont 0/1 au pen.), Vigneron (3/4), Dipanda (2/3), Goupillon (2/2 au pen.), Marescot (4/7), Gayduchenko (7/12), Petit. Entraîneur : Rares Fortuneanu.
les siens faisaient tous les efforts pour ne pas laisser les locaux imposer leur tempo (2-2, 4e puis 5-5, 8e), Gayduchenko en tête. Le tête à tête Pechmalbec-Marescot valait son pesant de sueur, mais c’étaient les ailes qui faisaient décoller le H (10-6, 14e puis 12-8, 17e). Sans parvenir à juguler totalement le jeu rapide des Nantais, les Raphaëlois reprenaient un peu d’air grâce aux arrêts de Demaille (12-10, 20e puis1513, 27e), exploitant également avec intelligence le jeu à sept. De retour de blessure, Portela sortait du banc avec appétit pour rappeler à ses invités que le chemin était encore long (17-14, 30e puis 19-16 34e).
Hors question cette fois pour le SRVHB de laisser les hommes d’Entrerrios dicter leur
loi (21-19, 38 ). « Ils nous ont
e bien fait courir », soufflait Monar après coup, confirmant que les Raphaëlois avaient de sérieux arguments à faire valoir.
Caucheteux : « Des points positifs »
Bien que dominateurs dans les duels et gérant d’une excellente façon leurs périodes en supériorité numérique, les exclusions pour deux minutes pleuvant, Barachet et sa troupe cédaient progressivement (24-20, 41e). Les voleurs de ballons Minne et Balaguer enclenchaient une nouvelle vitesse, crucifiant Popescu sans trembler (2620, 42e puis 30-23, 46e). Porté par son public, le rouleau compresseur violet était lancé (36-28, 54e) et plus rien ne pouvait contredire la domination
LNH
journée nantaise (37-30, 58e). « Cela ne fait jamais plaisir d’encaisser un si grand écart, mais il y a beaucoup de points positifs à retenir de notre production, assure Caucheteux. Il faut tendre vers cela pour réussir à atteindre notre objectif de cinquième place .»
Après l’annonce de la signature pour les deux prochaines saisons (avec une année supplémentaire en option), du demicentre du Bada Huesca (actuel onzième de la Liga Asobal), Sergio Pérez Manzanares, le Saint-Raphaël Var handball serait, selon nos informations, sur le point d’annoncer celle du gardien nantais, Mickaël Robin, auteur de trois arrêts hier.
Élu meilleur gardien du championnat en 2010
À 36 ans, le rempart qui a remporté deux fois championnats de France (2011 et 2012) avec Montpellier et la Liga Asobal en 2014 avec Barcelone, est un élément d’expérience. Élu meilleur gardien du championnat de France en 2010, le Strasbourgeois est notamment passé par Chambéry (2008 à 2010) et plus récemment par Cesson-Rennes (2014 à 2016), puis Créteil (2016-2021), avant de s’engager en juin dernier et pour une saison avec le H Nantais. Si l’information venait à se confirmer, Robin ferait donc la paire avec Vincent Gérard dans les buts varois la saison prochaine. En remplacement de la doublette formée par Popescu, en fin de contrat, et Demaille, en partance pour Nîmes.