V. Terrazzoni : « Notre survie dépend de la biodiversité »
Engagée dans la défense animale depuis toujours, la Croisienne a organisé sa vie professionnelle en fonction de cette cause. Elle s’était déjà présentée en 2007 pour le parti de Jean-Marc Governatori.
Vous êtes très investie dans la protection de la nature…
Pour moi, ce n’est pas un sacrifice mais une vocation, doublée d’une nécessité d’urgence. Selon moi, la nature est universelle, on devrait la vénérer et on l’exploite jusqu’à l’anéantir. Notre survie dépend de la biodiversité.
Pourquoi vous présenter sous la bannière de l’Écologie au centre ?
Le parti regroupe toutes mes valeurs. L’autonomie alimentaire, énergétique, les projets de protection de la nature et des animaux, la production agricole bio sont mis en exergue par ce parti.
La défense animale est l’axe principal de votre campagne, un sujet qui prend de plus en plus de place en politique… Jean-Marc Governatori, que je connais depuis très longtemps, parlait déjà de protection animale quand je me suis présentée pour son parti en 2007. C’est vraiment un précurseur.
Comment vous démarquez-vous de la candidate du parti animaliste ?
Nous sommes complémentaires. Plus les animaux et la nature seront représentés et protégés en politique, plus cela sera un réflexe et une façon de penser. Le chemin est encore long.
Quelle différence avec la candidate de la Nupes ? Nous sommes un parti hors du clivage droitegauche.
Vous vous placez au centre ?
Non, sans connotation. Pour moi ça n’existe plus, c’est pour diviser les gens et il faudrait s’unir pour qu’il y ait moins de souffrance au niveau animal et respecter la nature et l’humain par la même occasion.
◗ Rens. : ecologieaucentre2022.fr