Saint-Maximin, la surprise du chef
Les hommes de « Coco » Aubanel ont terminé le championnat en tête. L’OSM a devancé le SC Draguignan, pourtant favori, pour décrocher le titre et la montée en R2. Une sacrée saison.
Marquée par un mano a mano entre le Sporting club Draguignan, le favori en début d’exercice, et l’Olympique de Saint-Maximin, la surprise du chef, la saison de Départemental 1 de district a été exceptionnelle. Un rythme élevé que ni le SC Cogolin, ni SaintMandrier ou l’AS Estérel n’ont pu soutenir malgré de belles prestations d’ensemble. Et si, paradoxalement, le SC Draguignan a terminé avec la meilleure attaque et défense – tout en ayant mieux négocié les chocs face à l’OSM (2-0, 2-2) –, ce sont bien les Saint-Maximinois, plus réguliers, qui ont raflé la mise.
Osmose rapide
Un véritable exploit qui porte le sceau de « Coco » Aubanel. L’ex-joueur professionnel, passé entre autres par des clubs comme Gueugnon ou Lorient, a pris la succession de monstres sacrés comme Éric Bergia ou Jérôme Cucchietti.
Et, au départ, rien ne laissait présager une telle issue. « J’habite à 50 mètres du stade et je jouais avec les vétérans. C’est le président Alberto Portela qui m’a proposé le poste d’entraîneur et j’ai accepté sans hésiter, explique l’entraîneur. La période de crise sanitaire m’a permis de bien travailler en apprenant à connaître les joueurs. Nous avons fait des matches amicaux face à des équipes plus fortes mais nous avons montré que nous étions au niveau. C’est là que j’ai compris qu’il y avait de belles choses à réaliser ici. »
Grâce à son relationnel, Aubanel fait venir des éléments ayant connu le monde professionnel comme Pommier (OM), Pergaud (Montpellier) ou le gardien Hilario Munoz (SC Toulon). L’osmose avec les cadres tels que Mattio,
Cinelli ou Usseglio a été quasi immédiate et l’OSM a démarré en trombe (trois succès, un nul).
Inarrêtables jusqu’au bout
« Le premier match face au Pradet nous a donné confiance (3-1) et nous avons surfé là-dessus », poursuit-il.
Jusqu’au premier accroc contre le... SC Draguignan à domicile (0-2). « Nous sommes passés au travers car l’enjeu a pris le pas sur le jeu. J’ai dit aux gars que je préférais perdre en gardant notre style offensif qu’en reniant nos principes. Et nous avons su rebondir », précise-t-il. Au fil de la saison, des jeunes ont émergé et Saint-Maximin a enchaîné une prodigieuse série de dix victoires et un nul jusqu’au retour contre le SCD. Une rencontre où les coéquipiers de Mattio ont partagé les points à RaoulBrulat (2-2). « Entre fin février et début mars, nous avons fait le break en battant deux fois une formation dangereuse comme l’AS Estérel », conclut-il.
Et malgré un carton reçu à Saint-Mandrier (1-6), les Bleu ciel et Blanc ont validé une accession méritée en R2 avec 92 points au compteur et 21 victoires en 26 rencontres. C’est dire si la domination fut totale.