Pouvoir d’achat : la question centrale de la campagne
C’est LA grande préoccupation pour les Français et donc, forcément, un thème central dans cette campagne. Pour Julien Argento, il faut augmenter les salaires de 5 %. « Par la réduction de la CSG, le pouvoir d’achat pour les salaires jusqu’à 2000 euros pourrait atteindre plus de 200 euros par mois. Ce que nous voulons, c’est un rétablissement de la classe moyenne. Permettre aux gens qui travaillent de vivre mieux de leur salaire que de l’assistanat. Et pour ce faire, il faut débureaucratiser les entreprises, les aider. »
Laure Lavalette partage ce constat : « Il faut que le travail paie. » La candidate détaille une série de mesures portée par Marine Le Pen. « Baisser les taxes de toutes les énergies de 20 à 5 %. Passer même un panier de 100 produits de première nécessité à 0 %. Le rétablissement de la demi-part fiscale pour les veuves et l’instauration d’une part fiscale pleine pour le 2e enfant. Il faut donner de l’air aux ménages. »
Les taxes font l’objet de toutes les attaques des candidats. Et leurs exonérations, la solution adéquate. « Pour toutes les retraites inférieures à 1 300 euros, nous exonérerons la CSG. Pareil pour les salaires entre le Smic et 2 000 euros par mois. À la fin de l’année, cela permettra un 13e mois, annonce Aline Bertrand. Il faut également, faire participer l’employeur aux frais d’essence. »
Selon Ange Musso, en revanche, la baisse de la TVA « ne rapportera rien et surtout ne profitera qu’aux riches. Ce qui est important et qui a été fait, c’est l’augmentation du Smic, l’indexation de la retraite sur l’inflation, c’est la baisse de l’essence de 18 centimes. Celle-ci va d’ailleurs se poursuivre en septembre pour ceux qui en ont le plus besoin. »
Pour les plus précaires, Isaline Cornil, elle, propose « un blocage des prix par décret, notamment celui de l’essence à 1,40 euro. Mais aussi l’augmentation du Smic et des retraites à taux plein à 1 500 euros. Sans oublier une allocation autonomie pour les jeunes à 1 063 euros. »