Mercato : c’est parti
Après plusieurs fenêtres atones (hormis l’exception PSG), sur fond de comptes plombés par la défaillance du diffuseur Médiapro et la pandémie de Covid-19, la Ligue 1 semble enfin aborder un mercato avec des ambitions mais aussi des moyens.
16,5 M€ par club dès cet été, grâce à CVC
L’investissement de CVC au sein de la nouvelle filiale commerciale du football français, à hauteur de 1,5 milliard d’euros, s’inscrit dans un vaste projet de développement de la Ligue 1. Ses clubs vont percevoir chacun un premier versement de 16,5 M€ dès cet été, à injecter en priorité dans les infrastructures. Mais ceux dont les installations sont déjà optimales pourront investir dans les transferts.
PSG : dégraisser pour acheter
Autour de Kylian Mbappé, que le PSG a fini par convaincre de rester, au détriment du Real Madrid, Paris doit rebâtir un projet victorieux, en Ligue des champions.
Pour cela, le club a choisi le Portugais Luis Campos comme conseiller sportif, en remplacement du Brésilien Leonardo. Son premier dossier chaud s’appelle Mauricio Pochettino, entraîneur en sursis mais toujours sous contrat jusqu’en 2023. En cas de départ, le nom de Zidane a été avancé mais divers médias font état d’un intérêt marqué de Campos pour Christophe Galtier (Nice), qu’il a côtoyé à Lille. En attendant, comme chaque été, le PSG est confronté à un problème de vente en raison de ses énormes salaires. Après l’Argentin Angel Di Maria (en fin de contrat), le club envisage de nombreux autres départs : Navas, Kurzawa, Draxler, Kehrer, Paredes ou Icardi. Mais les deux derniers cités ont déjà fait savoir qu’ils entendent rester dans la capitale...
OM : deux défenseurs, un milieu et un attaquant
Aligné aux côtés du PSG en Ligue des champions, Marseille est aussi en chantier. Sans Boubacar Kamara, parti libre à Aston Villa, l’édifice défensif de Jorge Sampaoli est à rebâtir. Samuel Gigot (Spartak Moscou) va arriver, mais quid des dossiers Saliba (retour de prêt vers Arsenal) et Caleta-Car (fin de contrat en 2023) ? Au moins, avec la lucrative C1, le président Pablo Longoria a l’avantage de présenter un projet attractif et d’avoir un peu plus de marge financière. En interne, on vise « deux défenseurs, un gros milieu et un attaquant ».