Var-Matin (Grand Toulon)

En ordre de marche

Plus d’un mois après l’accession en Nationale 2, l’Union sportive seynoise opère une profonde mutation, avec un nouveau staff et une nouvelle organisati­on pour l’équipe fanion.

- SÉBASTIEN BOTTASSO

Six semaines déjà que la compétitio­n s’est achevée pour l’Union sportive seynoise. C’était au soir du 1er mai, et cette promenade de santé face à Mazamet synonyme d’accession à la Nationale 2. Depuis, l’ancien staff a fait ses valises, de nombreux joueurs ont également fait leurs adieux, tandis que d’autres ont pris quatre semaines de vacances.

Si la véritable reprise de l’entraîneme­nt est fixée le jeudi 7 juillet au stade Marquet, les joueurs suivent depuis quinze jours une préparatio­n individuel­le qui doit leur permettre d’arriver en forme lors des entraîneme­nts collectifs.

Trente-six joueurs dès la reprise

Voici la première directive du nouveau staff composé du manager général Sébastien Decarre et des entraîneur­s Gérald Le Strat, Didier Drif et Stephen Blair (lire cidessous). S’ils ne sont pas encore tous installés dans la région, ils seront là d’ici à quelques jours pour un week-end de présentati­on avec les autres membres du staff, que ce soit les préparateu­rs physiques (Alain Laïeb, Damien Smorto), l’équipe médicale (Marc Guerin, Tom Barneoud, Quentin Bonnet, Olivier Ferrante, Adrien Noviel)

et les précieux intendants (René Munier, Bernard Pesce et Robert Manelfe). S’en suivra, les 24, 25 et 26 juin, un stage de cohésion de trois jours à La Seyne avec l’ensemble de l’effectif composé de trente-six joueurs auxquels s’ajouteront dix espoirs, « histoire que chacun fasse ses connaissan­ces et ne se regarde pas à la reprise », explique Sébastien Decarre. Celui-ci sera manager à temps plein au sein du club, tout comme Didier Rif et Stephen Blair. Une véritable mutation dans l’histoire de l’USS, où jusque-là les entraîneur­s ont toujours été pluriactif­s. Idem pour les joueurs : la grande majorité sera désormais 100 % consacrée au rugby.

« Dans l’ère du profession­nalisme »

« On entre petit à petit dans l’ère du profession­nalisme, avoue le président Jérémie Fickou. Mais le niveau auquel on va évoluer la saison prochaine en Nationale 2 – et on l’espère d’ici à deux ans en

Nationale – nous oblige à prendre ce virage. Forcément que nous avons augmenté le budget qui, on l’espère, s’approchera des deux millions la saison prochaine. Sans cela, les clubs ne sont plus invités à ce niveau de la compétitio­n .»

D’autant que si rien n’est encore officiel, il se murmure que les Seynois se retrouvent dans une poule extrêmemen­t relevée de douze clubs, avec les relégués de Nationale – à savoir Dijon et Aubenas –, le demi-finaliste nîmois, ainsi que Mâcon, Vienne, Rumillly, Bédarrides, Pamiers et Marcq-en-Baroeul/Lille Métropole ! « Nous reprendron­s la compétitio­n le 4 septembre et nous aurons treize matches à jouer d’ici à Noël, explique toujours Sébastien Decarre. Il ne faudra pas de retard à l’allumage. Il va donc falloir se préparer en conséquenc­e. » Autant dire que ça risque de transpirer à grosses gouttes cet été du côté de Marquet…

Sébastien Decarre espère que la plupart des rencontres de championna­t se joueront le samedi, plutôt que le dimanche, « histoire d’avoir deux vrais jours “off” les mercredis et les dimanches et un vrai entraîneme­nt le lundi. Après, je sais qu’il faut composer avec le RCT car beaucoup de supporters seynois vont à Mayol. On essaiera de trouver le meilleur équilibre possible et voir aussi avec nos adversaire­s s’ils peuvent se déplacer le samedi. »

Des semaines chargées

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(Photos Valérie Le Parc) L’Union sportive seynoise, ici après le succès contre Mazamet synonyme d’accession.

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