Le festival des bécanes
La grande concentration varoise de machines anciennes retrouve son public ce week-end. L’occasion de croiser quelques as du guidon entre courses et parades.
En 2020, elle avait passé son tour, contrainte et forcée par ce fichu virus. L’année dernière ? Nouveau départ sans public ! À huis clos. Sous cloche. Incognito. Et maintenant ? Voilà le bout du tunnel ! Aujourd’hui et demain, la Sunday Ride Classic redevient enfin le festival des bécanes que l’on aime. Toutes portes ouvertes, sans aucune restriction sanitaire, ce musée vrombissant permet ainsi aux mordus de nobles mécaniques d’antan de faire à nouveau le plein des sens. On ne change pas une recette qui plaît. Pour cette 13e édition, le circuit Paul Ricard affiche un menu des réjouissances qui a fait ses preuves. En plat de résistance sont évidemment servies des courses de vitesse (10 en deux jours) et d’endurance (4 heures, ce soir jusqu’à minuit), de quoi faire une marche arrière décoiffante de plusieurs décennies, (re) découvrir une autre époque, presque un autre monde...
Le roi Ago souffle ses 80 bougies
À part ça ? Des parades taille XXL et, côté paddock, des expositions vintage, un salon de la moto...
Sans oublier les rencontres avec ceux qui ont écrit quelques pages d’histoire inoubliables. Encore une fois, la liste des as du guidon honorant de leur présence ces deux jours de fête a fière allure. À tout seigneur, tout honneur : Giacomo Agostini, alias le roi Ago, légende vivante assise sur quinze titres mondiaux, est de retour au Castellet pour souffler - avec quelques jours d’avance - sa 80e bougie d’anniversaire sur l’ancienne scène d’un Grand Prix de France où il a embrassé deux victoires (1973 en 350, 1975 en 500).