Poésie perchée sur un arbre
Dans le cadre de la liaison écoles/collège, le projet Brins de poètes a été lancé. Il a pris ses racines dans le dispositif national Le Printemps des poètes. Sept classes ont répondu à l’appel.
Le service culturel de la ville, autour de l’adjointe MarieAurore Smadja a lancé, il y a quelques mois, le projet Brins de poètes, une action conduite dans le cadre de la liaison écoles/collège. Elle a pris ses racines dans le dispositif national Le Printemps des poètes qui s’est tenu du 12 au 28 mars dernier avec pour thème « L’éphémère ». Pour cette première, destinée à se renouveler chaque année, cinq classes des écoles primaires et deux classes du collège ont répondu à l’appel : les petites sections de Julie Viard, les moyennes sections de Christelle Castel et les grandes sections de Violaine Demange pour Houart-Sauvat, les CE1 de Camille Marie pour Alphonse-Daudet, les CM2 d’Aline Avril pour Emile-Astoin, les 6e1 de Géraldine Raymond et les élèves du groupe Fluence d’Anne Peres du collège Lou Castellas. L’objectif était de valoriser la culture poétique en travaillant à la fois langue orale et écrite (mais aussi les dessins pour les maternelles), ce qui s’est traduit en termes de production par des poésies Haïku (poème d’origine japonaise extrêmement bref, célébrant l’évanescence des choses et les sensations qu’elles suscitent), et des dessins, créés par les élèves, recopiés et illustrés sur des supports plastifiés qui font actuellement l’objet d’une exposition (jusqu’au lundi 13 compris) sous forme d’accrochage dans les arbres du parc du château.
Les visiteurs profiteront également de poèmes déclamés par l’ensemble des élèves du primaire ayant participé au projet enregistrés et montés sur une bande-son qui tourne en boucle sur le site où sont exposées les productions écrites. Il est prévu pour l’an prochain que les élèves clameront en direct leurs réalisations. Une manière de prendre de l’assurance en soi et surtout d’insister sur le fait que la poésie reste, y compris pour la jeunesse, sans aucun doute le dernier rempart de beauté et de liberté en ses temps compliqués.