L’oeil du coach Le Berre
L’entraîneur de Jean-Baptiste Bernaz, Nicolas Le Berre, demeure forcément heureux de la performance de son poulain :
« Je tiens en premier lieu à préciser que j’avais rarement travaillé avec un athlète aussi fort, ce qui arrive à Jean-Baptiste est amplement mérité. » Quand on lui pose la question de savoir quel a été son rôle dans ce mondial, un rôle primordial selon J2B, Nicolas Le Berre tient à mettre en avant le fait que « J.-B. a un réel besoin d’être dans le social, il faut communiquer avec lui, je l’ai aussi parfois cadré, recentré. En amont de ce mondial et dès ma prise de fonction, j’ai structuré sa reprise, la dynamique de travail
Ce titre va-t-il vous libérer d’un poids ?
Est-ce qu’il sera un déclic pour une médaille olympique ? Je l’espère, quoi qu’il en soit cela fait du bien à la tête. J’ai maintenant hâte de participer à la prochaine compétition en Ilca 7, même si ce ne sera pas pour tout de suite. Il n’y a pas mieux qu’un titre de champion du monde pour amorcer une prépa olympique. Je me sens aujourd’hui apaisé sportivement. Ce titre me légitime également pour des projets futurs que je garde encore pour moi.
Votre programme d’ici la fin de la fin de l’année ?
Je vais participer à la fin du mois aux Jeux méditerranéens en Algérie (Oran). Un stage est aussi prévu en juillet à Marseille, site qui accueillera les épreuves de voile aux Jeux de 2024, puis je avec des garçons comme l’Allemand Philipp Buhl a aussi été une très bonne chose. »
« Garder la tête froide »
Si la requête de savoir si ce titre mondial lui servirait pour ses prochaines échéances – avec un désir de médaille olympique – lui a été posée, Nicolas le Berre se veut, pour sa part, plus mesuré. « Bien sûr qu’il peut y avoir le fameux déclic psychologique. À moi, en revanche, de veiller à ce que J.-B. ne se sente pas beau et fort maintenant qu’il est champion du monde ! Il faut qu’il garde la tête froide et qu’il continue à bosser dur. » disputerai en août des manches du World Match Racing Tour aux États-Unis. On verra pour mon programme de fin de saison, je ne sais pas encore à ce jour si je serais au départ du championnat d’Europe programmé en novembre à Hyères.
Un dernier mot ?
Je veux bien sûr partager ce titre mondial avec le kiné Serge Mouquet qui a fait le job au Mexique, mon préparateur physique Olivier Pauli, ma famille, mon père Laurent et ma maman Sylvie. Sans oublier mon frère Antoine mais aussi la Ville de Sainte-Maxime et le club nautique où je suis licencié et qui me soutiennent encore et toujours.
1. Il a été vice-champion du monde sur le même plan d’eau en 2016.