Var-Matin (Grand Toulon)

L’oeil du coach Le Berre

- P. O. PROPOS RECUEILLIS PAR PATRICK ONIMUS

L’entraîneur de Jean-Baptiste Bernaz, Nicolas Le Berre, demeure forcément heureux de la performanc­e de son poulain :

« Je tiens en premier lieu à préciser que j’avais rarement travaillé avec un athlète aussi fort, ce qui arrive à Jean-Baptiste est amplement mérité. » Quand on lui pose la question de savoir quel a été son rôle dans ce mondial, un rôle primordial selon J2B, Nicolas Le Berre tient à mettre en avant le fait que « J.-B. a un réel besoin d’être dans le social, il faut communique­r avec lui, je l’ai aussi parfois cadré, recentré. En amont de ce mondial et dès ma prise de fonction, j’ai structuré sa reprise, la dynamique de travail

Ce titre va-t-il vous libérer d’un poids ?

Est-ce qu’il sera un déclic pour une médaille olympique ? Je l’espère, quoi qu’il en soit cela fait du bien à la tête. J’ai maintenant hâte de participer à la prochaine compétitio­n en Ilca 7, même si ce ne sera pas pour tout de suite. Il n’y a pas mieux qu’un titre de champion du monde pour amorcer une prépa olympique. Je me sens aujourd’hui apaisé sportiveme­nt. Ce titre me légitime également pour des projets futurs que je garde encore pour moi.

Votre programme d’ici la fin de la fin de l’année ?

Je vais participer à la fin du mois aux Jeux méditerran­éens en Algérie (Oran). Un stage est aussi prévu en juillet à Marseille, site qui accueiller­a les épreuves de voile aux Jeux de 2024, puis je avec des garçons comme l’Allemand Philipp Buhl a aussi été une très bonne chose. »

« Garder la tête froide »

Si la requête de savoir si ce titre mondial lui servirait pour ses prochaines échéances – avec un désir de médaille olympique – lui a été posée, Nicolas le Berre se veut, pour sa part, plus mesuré. « Bien sûr qu’il peut y avoir le fameux déclic psychologi­que. À moi, en revanche, de veiller à ce que J.-B. ne se sente pas beau et fort maintenant qu’il est champion du monde ! Il faut qu’il garde la tête froide et qu’il continue à bosser dur. » disputerai en août des manches du World Match Racing Tour aux États-Unis. On verra pour mon programme de fin de saison, je ne sais pas encore à ce jour si je serais au départ du championna­t d’Europe programmé en novembre à Hyères.

Un dernier mot ?

Je veux bien sûr partager ce titre mondial avec le kiné Serge Mouquet qui a fait le job au Mexique, mon préparateu­r physique Olivier Pauli, ma famille, mon père Laurent et ma maman Sylvie. Sans oublier mon frère Antoine mais aussi la Ville de Sainte-Maxime et le club nautique où je suis licencié et qui me soutiennen­t encore et toujours.

1. Il a été vice-champion du monde sur le même plan d’eau en 2016.

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