Examen crucial devant la DNCG pour Bordeaux
Relégués en L2 au terme d’une saison noire sur le plan sportif, les Girondins et leur propriétaire Gerard Lopez sont attendus aujourd’hui cette fois sur le terrain financier par la direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), sans aucune certitude quant à leur avenir.
Les Girondins ont tenté de négocier avec leurs créanciers King Street et Fortress leur dette de 50 M€ et leur taux d’endettement. Dans quelles mesures y sont-ils parvenus ? La vente par Monaco du formé au club Aurélien Tchouameni au Real Madrid, qui va rapporter près de 11 M€ à Bordeaux, en attendant celle de Jules Koundé pisté par Chelsea, ainsi que la diminution de la masse salariale par rapport à l’ère GACP, pourraient rassurer la DNCG.
Budget prévisionnel de 41 M€
Le déficit d’exploitation, lui, avoisine les 40 M€ que les Girondins espèrent combler par la vente de leurs joueurs les plus cotés tels que Hwang Ui-Jo, Alberth Elis ou Junior Onana, en plus du parachute de 7 M€ versés par la LFP à tout club rétrogradé et des 8,5 M€ du fonds d’investissement CVC.
Reste que pour obtenir le feu vert de la DNCG et repartir la saison prochaine en L2 avec un budget prévisionnel de 41M et des comptes équilibrés, Lopez et sa société Jogo Bonito vont devoir mettre la main à la poche.