Var-Matin (Grand Toulon)

Notre avis

- CÉDRIC COPPOLA

Pétri de bonnes intentions, à commencer par celle de respirer l’amour pour le cinéma, avec un florilège de références constammen­t prononcées par le patron haut en couleur interprété par Simon Abkarian, Le Chemin du bonheur ne manque également pas d’ambition… Au point que le film explore tellement de pistes qu’il en devient confus, en raison d’un récit peu fluide. Au cours des deux heures, Nicolas Steil entremêle donc une histoire d’amour, les fantômes de la Seconde Guerre mondiale, le désir de devenir cinéaste et le tournage en question qui pourrait également faire office de flash-back… le tout dans des décors « toc » et servi par une mise en scène théâtrale, en contradict­ion donc avec la volonté de mettre le 7e art au premier plan.

De la même façon, en dépit d’un casting solide : Simon Abkarian est entouré de Pascale Arbillot, Éric Caravaca, Michel Vuillermoz, Helena Noguerra, Mathilda May ou encore Brigitte Fossey, le jeu d’acteurs n’est pas toujours concluant et témoigne que ce Chemin du bonheur, en plus d’être alambiqué cherche constammen­t son ton.

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De Nicolas Steil (Luxembourg/France/Belgique). Avec Simon Abkarian, Pascale Arbillot, Django Schrevens, Helena Noguerra…

Comédie dramatique. 1 h 55.

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