Baccalauréat : la philo c’est fait, place au grand oral
À 8 h hier matin, des milliers de lycéens découvraient au même moment les sujets pour l’épreuve de philosophie. Les élèves ont eu quatre heures pour rendre leur copie.
Cette année, 20 891 lycéens passaient l’épreuve de philosophie dans le Var et dans les Alpes-Maritimes, qu’ils préparent un baccalauréat général, technologique ou professionnel. Devant le lycée Dumont-d’Urville de Toulon, avant d’entrer dans la salle d’examen, certains lycéens relisent en vitesse leurs fiches de révision. D’autres vérifient qu’ils possèdent bien leur convocation ainsi que leur carte d’identité. Et d’autres encore arrivent juste avant l’heure fatidique, à la limite du retard, mais totalement détendus. Peut-être un peu trop même. Pourtant, l’époque de la crise sanitaire est bel et bien révolue. Et cette année, la note de l’épreuve du baccalauréat reprend son monopole habituel, en comptant comme unique note pour l’année scolaire. Une mesure que certains lycéens auraient souhaité voir s’envoler.
L’angoisse du grand oral
La sonnerie. Une heure s’est écoulée depuis le début de l’épreuve. Et quelques élèves sortent déjà. Enzo, Maxime et Dorian se sont rejoints devant l’établissement pour échanger leurs impressions.
Au fur et à mesure, plusieurs camarades se joignent à eux. Ça sourit, ça rigole, ça plaisante. « C’est derrière nous ! », laisse échapper un lycéen en franchissant le portail.
En tout cas, ces jeunes semblent décontractés et confiants. À l’inverse de l’épreuve du grand oral, qui approche, et en inquiète plus d’un. « On est tranquille mais il reste le grand oral la semaine prochaine et ça m’angoisse un peu », confie Julien, élève de terminale générale. Cette angoisse a le temps de s’évanouir, contrairement à celle des classes de première, qui effectueront l’épreuve écrite du baccalauréat de français ce jeudi après-midi. Alors bonne chance à eux aussi !