Quelle exigence pour l’éducation populaire ?
A l’occasion d’une conférence sur l’exigence de l’éducation populaire de nos jours, Christian Chevalier et Jean-Karl Deschamps ont présenté les grands axes de ce thème dans un rapport.
La Ligue de l’enseignement a organisé, samedi dernier à la FOL du Var, une conférence intitulée : L’éducation populaire, une exigence du XXIe siècle. Le but de ce séminaire était de mettre en lumière la modernité de cette notion pas assez reconnue qui est pourtant le fondement de la société. En tant que membres du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), Christian Chevalier et JeanKarl Deschamps ont été mandatés pour rédiger un rapport sur ce thème, notamment à l’attention des pouvoirs publics. Ils ont présenté les grands axes à mettre en mouvement pour inscrire l’éducation populaire dans une dynamique de renouveau (1), puis ils ont répondu aux questions de la salle, et à celles de Var-matin.
Pouvez-vous définir la notion d’éducation populaire ?
Celle-ci est avant tout une démarche d’intérêt général, à la fois individuelle, collective et désintéressée. De proximité, elle prend des formes multiples, en particulier par le biais du monde associatif ancré dans le territoire.
À qui s’adresse-t-elle ? Tous les citoyens sont concernés, et ceux à tous les âges de la vie. C’est une démarche de coconstruction qui s’applique au champ social, éducatif, sportif, environnemental... Chacun peut y participer, parents, acteurs, décideurs. Elle incite à se respecter, à accompagner, à rendre visible.
Quelques exemples concrets ?
Le service civique, entériné par une loi en 2010, a tout d’abord été porté et expérimenté par un réseau d’associations. L’ouverture de lieux oeuvrant à l’accès au numérique pour tous, avec mise à disposition d’outils de lutte contre les fakes news. Nous préconisons de créer un Compte engagement citoyen et de renforcer la formation des bénévoles.
1. Rapport téléchargeable sur www.lecese.fr