Un ticket à plus ou moins 100 000 €
Accueillir une étape du Tour de France n’est pas qu’une question de volonté politique. Ce n’est pas non plus gratuit. En moyenne, chaque année, plus de 250 villes envoient leurs candidatures auprès d’ASO (Amaury Sport Organisation) pour figurer sur le programme de la Grande boucle. Pour une trentaine d’élues seulement. Si le propriétaire de l’événement valide la demande, il faut ensuite sortir le carnet de chèques. Les montants réclamés varient alors entre 80 000 € (environ) pour un départ, 120 000 € pour une arrivée et 160 000 € pour un départ et une arrivée. Des sommes relativement « faibles » au regard de ce qu’il faut débourser pour accueillir la toute première étape d’un événement ayant rassemblé 42,4 millions de téléspectateurs français l’an dernier : en 2019, Nice avait payé 3,6 millions d’euros à ASO pour le lancement du Tour ! À noter qu’à ce ticket d’entrée s’ajoutent des dépenses d’aménagements routiers ou d’implantation du « village »… parfois tout aussi coûteuses.