Les réactions nationales
● Elisabeth Borne, Première ministre, Ensemble ! :
« Jamais l’Assemblée nationale n’a connu une telle configuration sous la Ve République. Cette situation constitue un risque pour notre pays au vu des défis que nou s avons à affronter, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Nous devons assumer une responsabilité particulière en tant que force centrale dans cette Assemblée. Nous allons travailler pour une majorité d’action. »
● Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement :
« Il y a de l’inquiétude de voir les extrêmes aussi haut. On espérait mieux, on a connu de meilleures soirées. On composera avec tous ceux qui veulent faire avancer le pays, la main est tendue. »
● Olivier Véran, ministre des relations avec le Parlement :
« Il faut faire preuve d’humilité. Nous sommes les seuls à pouvoir construire une majorité de projet. Le travail qui est devant nous va nous demander beaucoup d’énergie. Mais au-delà des divergences, il y a des capacités à servir la République. »
● Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise :
« La déroute du parti présidentiel est totale. Nous avons réussi l’objectif politique que nous nous étions donné en moins d’un mois : faire tomber celui qui, avec autant d’arrogance, avait tordu le bras à tout le pays. »
● Marine Le Pen, Rassemblement national :
« Le peuple a décidé d’envoyer un très puissant groupe parlementaire de députés RN à l’Assemblée, qui devient ainsi un peu plus nationale. Nous incarnerons une opposition ferme mais responsable, c’est-à-dire respectueuse des institutions. Nos idées sur l’immigration, la sécurité, le chômage seront défendues. »
● Christian Jacob, Les Républicains :
« Dans ce contexte d’après élection présidentielle, les LR ont obtenu de très bons résultats au second tour. Nous sommes dans la fourchette haute de toutes les prévisions faites depuis une semaine. Pour ce qui nous concerne, nous avons fait campagne dans l’opposition, nous sommes dans l’opposition, nous resterons dans l’opposition. Les choses sont très claires. »
● Eric Zemmour, Reconquête ! :
« Au lieu de l’union des droites, deux alliances vont voir le jour dans la nouvelle Assemblée : une alliance LR-LREM, comme contrat de gouvernement, et une alliance RN-NUPES contre la réforme des retraites et la loi de finances. Hors de l’Assemblée mais près des Français, un seul parti sera loin de ces compromissions, un seul parti de droite ne soutiendra pas Macron, un seul mouvement continuera de défendre l’identité de la France et des Français et restera à droite, avec un message clair : Reconquête !. »
● Fabien Roussel, Parti communiste français :
« La gauche a rempli une part de sa mission en privant Emmanuel Macron de majorité absolue, ce qui le contraindra à travailler et dialoguer avec toutes les composantes politiques. L’événement de cette élection est le retour d’un grand nombre de députés de gauche, qui avec quatre groupes, seront la première force d’opposition. »