Philippe Schreck : pour la défense de ses idées
Né à Verdun en 1972, Philippe Schreck, le nouveau député de la 8e circonscription, a tout juste trois ans lorsque sa famille s’installe à Draguignan. «Mes parents, fonctionnaires, y ont été mutés en 1975. Ma famille s’y est depuis enracinée. Je m’y sens chez moi. » À 50 ans, il est aujourd’hui père de deux enfants, une fille de 23 ans et un petit garçon de 14 mois.
Après un parcours scolaire classique, Philippe Schreck s’oriente vers des études de droit. À la faculté de Draguignan d’abord, puis à Toulon, avant d’intégrer une école d’avocats à Aix-enProvence. Diplôme en poche à 23 ans, il intègre le cabinet de son père, devenu avocat. « Le droit m’a toujours passionné, confie-t-il. Avocat, c’est un métier passion. J’aime le plaisir du raisonnement et de la contradiction. »
Il reprend le cabinet familial il y a une quinzaine d’années, et en installe un autre à Brignoles.
L’homme endosse en plus la casquette de bâtonnier du barreau de Draguignan. « J’ai été élu pour deux ans en 2018. J’aime me projeter dans de nouvelles expériences… »
Philippe Schreck ne s’en cache pas. « Je suis un peu un hyperactif. » Hyperactif, et sportif. À commencer par le ballon rond. « J’ai été président du Sporting club de Draguignan, dans les années 2000. Je suis aussi fan de rugby et de sports mécaniques. Et j’essaie de faire le plus possible de tennis. »
« Quand on est avocat, on est au service de l’autre »
Quant à son engagement politique, il tombait presque sous le sens. « Quand on est avocat, on est au service de l’autre. Dans mon parcours de vie, il m’a semblé utile d’essayer de convaincre les gens, de porter mes idées, d’influer sur leur quotidien. Ce qui explique ma première candidature aux dernières municipales. Je voulais essayer de faire tourner le navire différemment. C’était une belle expérience, même si le résultat ne fut pas à la hauteur (il avait recueilli 12,60 % des suffrages, contre 53,54 % pour le maire actuel, Richard Strambio, N.D.L.R.). »
Reste que pour que le navire tourne mieux, à ses yeux, « il est essentiel de retrouver le respect des institutions. De l’enseignant, du policier, de l’ancien… Si on regagne cela, le “marche ensemble’’ se réinstallera… »