Les yeux qui brillent
Si la journée d’hier marquait la fin de l’événement, les amoureux de mécanique baignaient dans la nostalgie. Rencontre.
V «oir de la technique, des châssis et entendre le son des voitures, c’est cela qui fait vibrer un passionné », confesse Jean-Pierre Grèche, véritable amoureux de sports mécaniques. Âgé de 60 ans, ce dernier est un habitué des événements historiques de ce genre. Mordu à l’asphalte depuis plus de 40 ans, il vient pour revivre les sensations d’antan. « J’assiste au minimum deux fois par an à ce genre d’événement. Mais c’est la première fois que je viens à un Grand Prix historique de Formule 1 », reconnait-il.
Au plus proche des bolides
Pour le bonhomme, cela équivaut à un petit bout de paradis sur terre. Un mécanicien lui a même permis de rentrer dans le paddock. Un rêve éveillé et l’occasion de s’extasier devant les véhicules présents, notamment un Sport- Prototype. Ces bijoux sont principalement utilisés pour les épreuves d’endurance, comme les 24 Heures du Mans. JeanPierre a pris le temps d’examiner chaque partie du bolide. Ravi, le sexagénaire bouillonnait cependant d’impatience à l’idée de voir les fameuses Formule 1. « Il y a un super plateau avec des voitures magnifiques. Je me languis de vibrer au son des F1. En même temps, je suis venu pour ça ! », souriait-il. Hier, le dernier jour de course a mis en lumière les monoplaces des années 90 et 2000. Ces dernières ont occupé la piste une bonne partie de l’après-midi. Certains passionnés ont même pu se balader sur la grille de départ, une fois les Formule 1 installées pour le dernier jour du Grand Prix de France Historique. La prochaine échéance du type sera encore en France : Le Mans Classic. Du 30 juin au 3 juillet prochain, plusieurs modèles historiques d’endurance vont s’affronter sur la mythique piste sarthoise. Une occasion pour les plus férus d’enchaîner. Un bon moyen de patienter, avant le Grand Prix de France de F1 au Castellet le 24 juillet prochain.