Var-Matin (Grand Toulon)

Une journée en soutien aux blessés des Armées

Elle est organisée ce samedi à l’hippodrome par le 54e RA en hommage et au profit des soldats blessés au combat.

- DANIÈLA EBONGUÉ

C «haque unité de l’Armée de Terre organise un évènement, souvent en lien avec le sport, au profit des blessés des armées, et pas uniquement pour l’Armée de Terre », informe le lieutenant Parré. C’est à l’hippodrome qu’aura lieu cette manifestat­ion, qui coïncide avec le week-end de la journée nationale des blessés de l’Armée de terre, ce samedi 25 juin. Le soutien des forces armées se fait tout au long de l’année, mais ce jour sera l’occasion de les mettre à l’honneur.

Les dons de cette journée seront intégralem­ent versés à l’associatio­n CABAT (la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de terre), qui englobe toutes les corps.

Cumuler un maximum de km

L’idée principale de la journée est de cumuler un maximum de kilomètres sur un parcours balisé à l’intérieur de l’hippodrome, où chacun est libre de courir ou de marcher. Le programme commencera plus tôt pour les militaires. Ils commencero­nt à courir dès le 23 juin dans leurs villes jumelées, comme Solliès-Pont ou La Crau, ou en mission comme

Besançon afin de réaliser un fil rouge de 54 heures jusqu’à la journée de samedi.

Les personnes souhaitant soutenir les blessés pourront également courir ou marcher, afin de faire augmenter le compteur kilométriq­ue et terminer la course samedi.

Le régiment a été fortement impacté cette année par l’évènement du 22 janvier. Lors d’une attaque au mortier à Gao au Mali, un des soldats de la 4e batterie est mort, le brigadier-chef

Alexandre Martin, âgé de 24 ans.

Cinq mois plus tard, certains membres de l’armée sur place sont toujours suivis pour des blessures psychologi­ques. Cette journée des blessés est donc plus qu’importante pour les militaires : « Cette journée-là rentre dans l’action qu’on mène pour l’ensemble du régiment. Cet après-midi du 25, c’est aussi pour honorer ces gens qui étaient au Mali et qui ont vécu ce traumatism­e », confie l’adjudantch­ef Christophe.

Pour lui, l’objectif est « d’informer que dans nos armées, on a nos blessés et on les suit. Et si par cette manifestat­ion, on peut remonter un beau chèque à la CABAT, c’est positif ».

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(DR) Un soldat et un enfant au poste de tir mistral. Il sera possible de le tester samedi.

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