À l’origine du feu
■ En pleine zone de tir
L’incendie qui a ravagé 1 800 hectares aurait été provoqué par un tir. Même si les armées n’en ont donné aucune confirmation officielle, cette information n’a jamais été remise en cause. Le feu a éclaté dans « un réceptacle de tir », une zone dans laquelle sont tirés des obus, loin de toute route, loin des quartiers de vie des militaires.
Ce « réceptacle » s’étend sur au moins plusieurs dizaines d’hectares, mais on n’en connaît pas la superficie exacte.
■ Journée de risque jaune
La journée de samedi était classée « jaune », c’est-à-dire de risque incendie « modéré » pour les massifs du plateau de Canjuers. Par contre, la réglementation de la préfecture du Var ne s’applique pas au territoire couvert par le camp militaire. Au regard de la virulence du feu, « le risque effectif était quand même supérieur à celui annoncé », estime un gradé de la sécurité civile.