Un statut spécifique
En 2020, Michel Casanada, éleveur de caprins et d’ovins à Saint-Martin de Pallières, a connu le mécontentement de ses voisins à cause des aboiements de ses chiens de protection.
Il est allé jusqu’à mettre des colliers électriques antiaboiement aux patous. Mais il a aussi alerté les services de la préfecture, laquelle lui a dit de les enlever car ils empêchent les chiens de remplir leur rôle de gardien du troupeau. En 2021, à nouveau, le voisinage s’est plaint.
Ces conflits se multiplient. Voilà pourquoi la Confédération paysanne demande un statut spécifique pour les chiens de protection de manière à assurer une sécurité juridique pour les éleveurs.
Ce syndicat agricole rassemble tous les dossiers liés à cette problématique pour faire changer les lignes au niveau départemental mais aussi national. « L’idée est même reprise par la fédération nationale ovine et la FNSEA, il faut un statut pour tous les chiens de travail en agriculture. Ce que je souhaite plus largement, c’est que, quelle que soit notre activité, on soit tranquille pour travailler », ajoute Franck Tilotta.