Valeria Tarroni et ses « créatures en terre »
Après des études artistiques, l’Italienne se lance dans la photo et le photojournalisme. Formée à la valorisation des collections permanentes des musées à Milan, elle s’installe à Paris, où elle reprend ses études en photographie et travaille en agence de presse, puis pour une société de dressage animalier pour le cinéma, avec laquelle elle réalise des documentaires vidéo.
L’argile plutôt que l’ordinateur
Après une quinzaine d’années dans le milieu de la vidéo, elle réalise qu’elle passe trop de temps devant son ordinateur. En 2015, elle quitte la Touraine pour s’installer à Pramousquier, au Lavandou. Elle y suit des cours de poterie et trouve une étincelle créative avec l’argile. Après plusieurs stages, elle ouvre un atelier collaboratif avec deux céramistes et, deux ans plus tard, crée son espace personnel à Bormesles-Mimosas. Labellisée « Artisan d’art » depuis 2019, elle intègre aujourd’hui le Parcours des arts.
Do solide avec de l’éphémère
Inspirée par les empreintes de tissus et de plantes, elle apprécie « travailler la terre, pour son côté ludique et très précis à la fois. C’est l’argile qui commande, c’est une matière vivante et je m’adapte à elle. Les plantes demandent du temps : l’observation, le choix, la cueillette, l’interprétation au fil de leur vie. J’utilise à 99 % des plantes sauvages, des mauvaises herbes, j’aime celles auxquelles on ne fait pas attention. J’appelle mes créations “les créatures en terre”.
Mon univers de prédilection est l’art de la table, dont la composition graphique est autant importante que l’aspect utile : j’utilise une argile solide et un émail sans plomb alimentaire. Je crée une vaisselle durable avec des plantes éphémères ! »
21, rue Franklin, Tél : 06 79 34 17 30, Instagram : @valeria_creatures_en_terre.