Un nouveau cycle à La Crau
Le président Gilles Rus espère réussir à maintenir le club en N1, alors que le prochain championnat s’annonce plus relevé. Il s’appuie sur un nouvel entraîneur, Tomas Petreski.
C «e sera le championnat de la mort!» Gilles Rus, président de l’US La Crau handball depuis maintenant dix-huit ans, est conscient de la dimension du défi qui attend l’équipe masculine N1 pour la saison prochaine.
En effet, d’importants changements ont été entérinés par la fédération, avec notamment le passage de 12 à 14 clubs par poule mais aussi surtout l’augmentation du nombre de relégués, qui passe à quatre par poule. Le défi du maintien n’en sera que plus relevé. Pour le président craurois, le niveau va augmenter de manière radicale : « Cette nouvelle formule va impliquer plus de déplacements, plus loin, plus de matches, et par conséquent plus de possibilités de blessures. Bref, ce sera très serré pour une équipe comme la nôtre qui vient d’arriver à ce niveau (montée en 2020). Notre objectif est de consolider le groupe et de se maintenir le plus honorablement et le plus rapidement possible. » D’un point de vue du recrutement, le club a réussi à compenser les départs, dont celui de l’emblématique capitaine François Guilloteau (lire par ailleurs), mais en premier lieu voit l’arrivée d’un nouveau coach de qualité en la personne de Tomas Petreski. L’année dernière, il entraînait Cannes en D2 féminine. Ancien international macédonien, il a une longue expérience de joueur et d’entraîneur.
La cohésion de groupe avant tout
Les recrues viendront compléter le collectif qui a bien fonctionné cette année. Gilles Rus est persuadé que tout se joue dans la cohésion du groupe : « L’enjeu sera de transmettre l’état d’esprit familial du club qui se veut très proche du public. Avec une bonne cohésion et un projet sportif défendu par chacun, nous pourrons faire de grandes choses. Je tiens aussi à remercier le public qui, en fin de saison au lever des restrictions, était présent en nombre (500 – 600 spectateurs, Ndlr). C’est un vrai plus pour une ville-village comme La Crau. »
Il estime par ailleurs que la N1 « doit rester un phare pour les jeunes » du club. «Etla relève est là, assure Gilles Rus. Cette année, sept équipes jeunes garçons et filles ont été champions de leurs poules. C’est une bonne nouvelle pour un club qui a toujours milité pour la mixité. Si aujourd’hui les masculins brillent, nous n’écartons pas un retour des féminines à plus haut niveau. »