« J’ai déposé mon CV dans onze établissements »
Deux jeunes stagiaires de Var-matin ont testé la recherche d’un emploi saisonnier. À l’arrivée, de nombreuses propositions dans l’hôtellerie et la restauration. Avis aux amateurs.
Fréjus, 11 heures : grand soleil sur le bord de mer et des touristes qui commencent à s’emparer peu à peu des plages. CV à la main, je pars à la chasse d’un job d’été comme serveur. Les terrasses se dressent doucement lorsque je m’apprête à tenter ma chance dans un premier restaurant. « Bonjour Monsieur, je suis étudiant et je cherche un petit boulot pendant mes vacances, est-ce que c’est possible de vous laisser un CV ? »
Une phrase d’accroche qui semble fonctionner. Les premiers établissements acceptent immédiatement de prendre mon dossier. Mon profil s’avère intéressant.
« Je vous recontacte ultérieurement, je vais certainement avoir besoin de serveurs très vite », me dit l’un des responsables d’un établissement de Fréjus-plage. Certains me félicitent même pour la démarche que je suis en train d’effectuer.
« C’est bien ce que tu fais ! Continue ! Tout le monde cherche en ce moment, tu vas trouver facilement ».
Des essais le soir même
Effectivement… Cinq minutes après avoir déposé mon CV dans un cinquième restaurant, le patron me rappelle et souhaite échanger à propos d’un des postes à pourvoir. Un entretien improvisé qui se terminera par une offre d’emploi en tant que « runner » (serveur). Les établissements suivants continuent d’accepter mon CV en me précisant bien qu’ils cherchent des serveurs pour les mois de juillet et août. Une requête qui va se confirmer quelques minutes plus tard, car un nouveau restaurateur me propose de discuter afin d’en savoir un peu plus sur mon profil. Expériences professionnelles, disponibilité, salaire et contrat ont été abordés lors de cette entrevue.
La « tournée » des CV continue. Deux nouveaux restaurants me proposent de réaliser des essais le soir même ou dans la semaine.
1 800 euros net sans les pourboires
Après deux heures de recherches, il est temps de dresser le bilan de la matinée : onze restaurateurs sollicités entre Fréjus et SaintRaphaël, dix d’entre eux m’ont accordé du temps, deux m’ont fait passer un entretien, deux autres m’ont proposé de faire un essai dans leur établissement. Dans les jours qui ont suivi, cinq responsables m’ont rappelé et m’ont demandé si j’étais toujours disponible et « prêt à bosser ». Lors des deux entretiens que j’ai pu obtenir, il a été question d’argent et de durée de contrat. Sur l’aspect financier, les deux restaurateurs m’ont proposé un salaire aux alentours de 1 800 euros net, pouvant grimper jusqu’à 2 000 euros sans les pourboires, en tant que « runner ». Pour une durée de deux mois sur la période juillet août, et des horaires et des jours de congé à établir selon le travail effectué.