Var-Matin (Grand Toulon)

Daniel : « Ça n’arrête pas de me gratouille­r la gorge »

- M. Z.

« Ça n’arrête pas de me gratouille­r la gorge ». Daniel a d’autres symptômes, plus visibles : ses yeux rouges et son nez qui coule. Pas à cause du Covid ou d’un autre virus. L’origine ? Une allergie aux pollens, qu’il ne soigne plus « par flemme ». Par manque d’anticipati­on aussi. Et pourtant, les effets sont de plus en plus présents.

Plus de trente ans que le diagnostic est tombé, juste après son emménageme­nt à Six-Fours-Les-Plages, côté mer. À l’époque, cet ex-directeur adjoint dans un CFA est d’abord allé voir un médecin généralist­e, pas vraiment expert des allergies. « Il m’a prescrit des médicament­s qui n’ont servi à rien et m’a dit que je craignais les courants d’air, raconte Daniel, encore agacé. Mais c’est dans ma tête que je ressentais du vide. Et ça, à l’approche du printemps. »

Plusieurs suspects identifiés

C’est en consultant un phytothéra­peute à Marseille qu’il a commencé à vraiment se soigner, à base d’homéopathi­e. « Cette fois, c’était bien mon environnem­ent le problème », poursuit le retraité de 72 ans. Plusieurs suspects sont identifiés autour

de sa maison : mûriers platanes, tamaris, pins et diverses graminées alors qu’il a grandi près d’une forêt dans le centre Var sans difficulté.

L’avenir ? Ce septuagéna­ire ne l’envisage pas vraiment meilleur, surtout après avoir vu un reportage sur l’évolution des allergies dans un journal télévisé. « C’est peut-être dû à la hausse des températur­es ou à la sécheresse, mais ça ne va pas en s’arrangeant », confirme Daniel, avant de se gratter la gorge. Une fois de plus.

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 ?? (Photo M.Z.) ?? Entre sécheresse et pollutions, pour Daniel, allergique aux pollens, ça ne va pas en s’arrangeant.
(Photo M.Z.) Entre sécheresse et pollutions, pour Daniel, allergique aux pollens, ça ne va pas en s’arrangeant.

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