J.-P. Giran, élu président de TPM, prône la continuité
Ce jeudi matin, la Métropole votait pour désigner celui qui doit succéder à Hubert Falco, condamné par la justice. Seul candidat, le maire d’Hyères a récolté 62 voix sur 81.
Le suspense était quasi inexistant. Jean-Pierre Giran est depuis ce jeudi matin, le nouveau président de la Métropole. Adoubé par son prédécesseur, Hubert Falco, qui a dû abandonner son fauteuil suite à sa condamnation pour recel de détournement de fonds publics, le maire d’Hyères n’a pour autant pas fait totalement le plein de voix. Il en obtient 62 sur les 81 conseillers. Trois bulletins « Nathalie Bicais », pourtant pas candidate, sont apparus au dépouillement. Un esprit farceur ou nostalgique a également voté Hubert Falco.
« Une unité illusoire »
Certains élus ont même exprimé clairement leur opposition à cette élection. À l’image de la Hyéroise Chantal Portuese. Non présente ce jeudi, elle s’est néanmoins exprimée par une lettre lue à l’assemblée par l’élue seynoise Basma Bouchkara qui la représentait ce jeudi. « Monsieur Falco souhaite préserver l’unité. C’est louable. Mais si ça doit être Monsieur Giran comme successeur, cette unité est illusoire (...). La personnalité de Monsieur Giran est problématique. Des informations récentes et potentiellement compromettantes
m’empêchent de voir en (1) cette candidature une sortie par le haut à la crise politique que la Métropole traverse. »
Une suite logique
Dans son discours, le nouveau président de TPM a déclaré n’y voir là que de simples attaques personnelles sans fondement(2). « J’ai d’ailleurs une nouvelle fois porté plainte. C’est le degré zéro de la politique. » « Cette élection est légitime, j’étais 1er vice-président, j’ai de l’expérience politique…,
assure Jean-Pierre Giran. Hyères est aussi une ville légitime, c’est l’un des moteurs de la Métropole. Et quelque part, c’est un acte de maturité démocratique que le président ne soit pas forcément toulonnais. »
Quant aux projets menés, le nouveau président prône la continuité. « Le cap est fixé et il sera tenu. »
« Un homme totalement libre »
Pour autant, il prévient qu’il sera un président à part entière, « ni un dauphin, ni un joker ».
« Je ne suis pas un héritier, ni un affidé, insiste-t-il. Je suis