Des graines de champions en danses latines
Léo et Alessia se préparent à disputer les championnats de France, les 6 et 7 mai prochain. Un événement pour les jeunes danseurs.
Ils commencent à être des habitués. Après avoir participé à plusieurs championnats de France de danses latines, Léo, 16 ans et Alessia, 14 ans, se dirigent vers une énième participation. Et pas des moindres.
Les 6 et 7 mai, ils iront défendre leurs places à Marseille, à l’occasion du championnat de France de danses latines.
Des débuts en danse très jeunes
Si Alessia a baigné dans le milieu de la danse depuis sa tendre enfance (ses parents sont professeurs de danses latines ndlr), Léo, lui, a découvert la discipline « par hasard, en Corse. Lors de vacances en famille, à 6 ans, j’ai découvert des ateliers de danse. J’ai apprécié et je n’ai plus jamais lâché. »
Le Gardéen commence donc très tôt. Lui qui est « loin d’être issu d’une famille d’artiste », plaisante-til.
Ce qu’il apprécie ? « La diversité des danses, les rythmes enflammés et le côté physique de la discipline. On ne croirait pas de prime abord, mais c’est un sport très intense, et qui demande du cardio et de l’assiduité. Pour éviter les blessures notamment ».
Le couple s’est rencontré en 2018. « Le 31 juillet »,
précise Alessia. « En danse, la complémentarité est essentielle et avoir les mêmes ambitions, renchérit Léo. C’est ce qu’on a trouvé l’un en l’autre puisqu’on avait envie de faire de la compétition tous les deux, et grimper au haut niveau ».
Et des compétitions, le couple en a enchaîné. Les deux adolescents, entraînés par Marc et Agnès, les parents d’Alessia, participent au championnat de France de danses latines (1), à Alby en avril 2019. Soit moins d’un an après leur rencontre. Ils finissent premier haut la main et enchaînent ensuite les concours, malgré une interruption durant la crise sanitaire.
« En compétition, nous sommes soudés face à l’adversité. On se connaît bien mieux », confie l’étudiant en classe de Terminale.
Une participation dans deux catégories
Léo et Alessia préparent désormais le championnat de France, qui se déroulera les 6 et 7 mai à Marseille. Et pour la première fois, ils concourent dans deux catégories : youth (entre 16 et 18 ans) et moins de 21 ans. Un défi loin d’effrayer les deux partenaires. Au contraire. « C’est motivant. On sait qu’on va devoir être endurants puisqu’on va faire cinq danses, à chaque passage, et à chaque étape franchie. Mais malgré cette difficulté, on vise la première place. » Pas moins.
Et la suite pour les deux adolescents ? Pour Léo, son avenir se fera sur les bancs de l’Université. Lors de la rentrée prochaine, il intégrera la faculté de médecine de Marseille. «Je devrais me concentrer plus sur cette première année décisive et relayer un peu la danse au second plan ». Hors de question pour autant de la délaisser pour autant. Le jeune homme, qui vit actuellement à La Garde, sera plus proche d’Aubagne. Et donc du studio de danse de ses coachs. « Nous essayerons de garder un rythme d’entraînement une fois par semaine pour garder nos habitudes et surtout notre niveau. On ne fera certainement pas de concours l’an prochain. Ce sera une année en stand-by à ce niveau, pour revenir en force l’année suivante ».
À terme, tous deux espèrent combiner leurs activités professionnelles et la danse. « Être pro, ça reste un de nos rêves. Mais avant ça, il faudra bien évidemment exceller la semaine prochaine », conclut Léo. 1. Cinq danses sont disputées : le chacha-cha, la rumba, la samba, le pasodoble et le jive.