« La saison est loin d’être finie »
Deux arrêts sur les dix premières minutes, puis un tunnel de trente-cinq longues minutes passées à aller chercher la petite balle qui colle au fond de ses filets. Si les Raphaëlois ont vécu une sale soirée le 22 avril dernier au palais des sports de Toulon, leur gardien de but est lui « passé à côté » de son match. L’autocritique faite, Mickaël Robin se projette sur le déplacement à Toulouse où son compère Vincent Gérard fera son retour dans les buts raphaëlois après deux forfaits à Nantes, puis face à Nîmes.
Votre entraîneur pointe des comportements individualistes pour expliquer la défaite face à
Nîmes. Qu’en pensez-vous ?
Il vise sûrement ici plutôt l’aspect offensif. Moi, je me concentre plus sur mes performances. Et face à Nîmes, je suis passé à côté de mon match, c’est certain. Mais oui, collectivement, c’est insuffisant. Maintenant, il faut vite évacuer les mauvaises performances, comme les bonnes d’ailleurs, pour passer à autre chose. Il faut quand même s’offrir une fin saison avec du plaisir, de la performance et surtout avec des points.
Comptablement justement, le SRVHB est à l’arrêt depuis le 29 mars. Ça fait long…
On n’a pas marqué de points depuis un certain nombre de matches. On n’est pas dans la meilleure des phases. Mais la saison est loin d’être finie. Et Toulouse est peut-être un match intéressant pour se relancer. C’est peut-être un bon match pour faire une bonne performance. On n’a rien à perdre. Nous n’avons pas de pression.
Rien à perdre et donc plus rien à jouer ?
Ça, c’est ce que laisse penser le classement. Dès le début de saison, on savait que la coupe d’europe ne serait pas atteignable. Mais finir septième ou onzième, ça n’a rien à voir. Rien à voir du tout (il insiste). J’aimerais finir devant Limoges, devant Dunkerque. Nous restons des compétiteurs.