L’épilogue de tous les dangers
Le sort du HTV se joue ce soir, aux Sables-d’Olonne, dans l’ultime journée des Play-downs de NM1. Une victoire serait synonyme de maintien, une défaite de descente. De quoi trembler.
Le groupe : Staniulis, Colimon, Jean, Eugene, Ouattara, Wilson, Baradji, Conde, Bassoumba et Mayaki.
Moukenga (genou), Govindy (hanche) et Belkhaddar. Zoran Durdevic, assisté de Samba Dia.
CÀ 20 HEURES AUX SABLES-D’OLONNE
omme un symbole. Après une saison ponctuée de désillusions et de coups d’éclat, les protégés de William Dumas jouent leur survie ce soir (20h) sur le parquet des Sablesd’Olonne, dans la der’ des Play-Downs de NM1. Une victoire assurerait leur maintien, une défaite la descente en NM2. Le bon millier de kilomètres effectué en bus, la veille, leur a certainement laissé assez de
temps pour cogiter. Pas trop, quand même. Car il vaut mieux rester serein.
« C’est facile de dire qu’on a une bande de gamins »
« On a parlé au groupe, très positivement, confie le manager général du HTV, avant de poursuivre. C’est facile de dire qu’on a une bande de gamins, qui est assez fragile mentalement. On a essayé de les rassurer, en disant qu’ils avaient tout à gagner là-haut. L’histoire peut s’avérer belle si on accroche notre maintien en Vendée. »
Un HTV miraculé ?
Dumas considère que le club est comme “miraculé” après une saison passée en eaux troubles : « Tu peux inventer n’importe quelle excuse. Mais quand tu entames ta saison par un 0-11, ça te mine le moral. La formule particulière de la NM1 nous sauve. Il nous reste une dernière marche à gravir, et on est un peu tétanisé c’est vrai. »
Grâce aux défaites respectives de Pont-de-Chéruy (contre Tarbes-Lourdes, 70 à 80) et de Berck (à Kaysersberg 81 à 76), les compteurs ont été remis à zéro vendredi dernier et le HTV est toujours en vie. « Il n’y a que moi pour croire en la défaite simultanée de ces deux équipes, préfère en rigoler le GM.
Nous avons laissé passer deux occasions de maintien, déjà. Perdre à Tarbes il y a trois semaines (87 à 78, ndlr)
n’avait rien d’illogique...Même si on peut s’en mordre les doigts après notre belle première période », grince-t-il.
Le revers, vendredi dernier 55 à 65, contre les jeunes pousses du Pôle France lui