Dumas prend la défense de ses cadres

Juvénile, l’effectif du HTV pensait pouvoir s’appuyer sur l’expérience de ses cadres. Mais ces derniers n’ont pas répondu présent dans les moments importants. Le plus toulonnais des Américains, Clifford “Cliff” Colimon, a rendu une copie bien en deçà de l’attente formulée autour de lui (1). Meilleure évaluation (11) la semaine passée contre le Centre Fédéral, le meneur américain est capable de coups d’éclat. Dont les Toulonnais pourraient se frotter les mains s’il avait la bonne idée d’en claquer un ce soir en Vendée.

Libertés restreintes

« Bien sûr qu’on attendait des mecs à un niveau plus élevé, admet William Dumas, manager général du HTV. Mais il y a toujours des circonstances. Cliff’, malgré ses 33 printemps, a besoin d’avoir une certaine liberté dans son jeu. Et depuis l’arrivée de Zoran Durdevic [lors de la trêve hivernale, ndlr] il y a beaucoup plus de rigueur...Avec des libertés restreintes. La saison passée, il a mis quatre mois avant de comprendre ce que Laurent Sciarra voulait de lui », argumente-t-il. Aussi, le Hyères-Toulon Var Basket a fait venir Mantvydas Staniulis pour pouvoir décaler Colimon au poste d’arrière... Sa base de prédilection. Un pari perdant. L’absence de Pierrick Moukenga (35 ans), blessé au genou et absent depuis fin janvier, pèse dans les rangs toulonnais. Pilier de la première partie de saison, Daouda Conde, qui n’est pas rentré lors des cinq derniers matches, est relégué sur le banc par Durdevic.

« Mon discours n’est pas de pointer les performances d’un tel ou d’un autre. Oui, certains cadres n’étaient pas au niveau cette saison mais ce n’est pas le moment de faire les comptes. On est tous unis pour arracher le maintien », conclut le manager général du HTV. (1) Le natif de Brooklyn (New-York) tourne à 9.3 points, 1.8 rebonds et passes à 38 % au tir cette saison.