Un sacré gâchis
Alors qu’ils comptaient un pécul de neuf buts après le premier quart d’heure et encore quatre buts d’avance à la pause, les Raphaëlois ont craqué pour concéder un cinquième revers de rang.
TOULOUSE - SAINT-RAPHAËL : 33-32
À Toulouse, palais des sports Brouat, le Fénix Toulouse bat le Saint-Raphaël Var HB 33-32 (16-20).
Arbitres : MM. Picard et Vauchez. Spectateurs : 2 500
FENIX TOULOUSE. Gardiens : Lettens (14 min. 0 Arrêt.), Paul (46 min. 11 arrêts dont 2/7 pen.)
Buteurs: Chelle (cap. 1/1), Feuchtmann (7/9), Wagner, Balenciaga (4/5), Jarry, Marmier (0/1), Gilbert (1/2), Kempf (4/4), Diallo (2/2), Pettersson (2/5), Ilic (5/6), Discamps, Martins Vieira (1/2), Abdi (6/9). SAINT-RAPHAEL : Gardiens : Gerard (30 min. 5 arrêts), Robin (30 min. 4 arrêts). Buteurs : Marquez (5/7), Cais, Henigman (1/1), Bataille (5/11), Caucheteux (4/6), Vigneron (2/2) Perez Manzanares (3/4), Dipanda (cap. 3/3), Marescot (6/9), Kouadio, Armani, Paschal (3/4).
Déjà battus lors de leurs quatre derniers matchs, les Raphaëlois ont subi un nouveau revers hier soir à Toulouse (32-33). Onzièmes, les hommes de Braux sont définitivement condamnés à errer jusqu’à la fin de la saison dans le ventre mou d’un championnat où il ne se passe plus grand-chose pour eux depuis plusieurs semaines. La faute notamment aux onze défaites - en treize déplacements - de cette une équipe qui ne sait pas voyager. Vainqueurs en novembre dernier de leurs deux premières confrontations de la saison - en championnat (3633) puis en Coupe de France (37-36 a.p) -, face aux Toulousains, les Raphaëlois avaient pourtant un petit ascendant psychologique sur leur adversaire du soir. Et ils
LES 3 MEILLEURS
panda rescot
anzaranes en ont profité.
Bien aidés par l’apathie d’une équipe toulousaine étrangement absente, les hommes de Braux ont très vite pris les devants dans le sillage d’un Johannes Marescot (5/6 à la mi-temps) très présent (3-6, 7e). Le calvaire du Fenix s’est prolongé pendant vingt minutes à sens unique qui ont permis aux Raphaëlois de compter neuf buts d’avance à l’entame du dernier tiers de la première mi-temps (9-16, 18e). Les Toulousains ont néanmoins mieux terminé le premier acte grâce notamment à l’utilisation du jeu à sept et à la pause leur retard n’était plus que de quatre buts (16-20). Mais avec le meilleur buteur
du championnat dans ses rangs, l’ailier gauche serbe Nemanja Ilic, le Fenix s’est très vite rebellé en deuxième mi-temps. Huit minutes après leur retour des vestiaires les Toulousains avaient ainsi complètement comblé leur retard (22-22, 38e). Les Raphaëlois ont tenté
jusqu’au bout de rester au contact et ont même repris les devants à sept minutes du terme (28-29, 53e). Insuffisant pour empêcher les Toulousains de mieux finir grâce notamment à leur gardien Téodor Paul, décisif. Le Fenix qui n’avait jamais compté deux buts
d’avance a finalement su faire le break au meilleur moment (32-30, 58e). Après une trêve de dix jours les Raphaëlois enchaîneront un nouveau déplacement, à Sélestat, la lanterne rouge du championnat, le 19 mai. Ce sera ensuite le grand écart avec la réception du
Paris Saint-Germain, avant dernière affiche à domicile d’une saison qui s’achèvera le 6 juin prochain face à Dunkerque. Une date que certains doivent déjà attendre.