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Chaque mardi, Henri
Ribot, historien et président du centre archéologique du Var, déroule le fil de l’histoire de notre région et évoque quelques événements qui se sont déroulés jadis à la même période de l’année.
Entre le 9 mai 1372 et le 14 août 1375 : Ollioules bâtit son enceinte
Le choix imposé par les États de Provence était clair pour Ollioules, troisième communauté de la viguerie de Toulon, dont l’agglomération groupée près de l’église était dépourvue de remparts. Ce qui faisait évidemment l’intérêt d’Ollioules, c’était sa position en verrou à l’ouest de Toulon. L’assemblée générale de la commune, le 9 mai 1372, adopta la taxe pour les travaux de fortification. Une décision prise pratiquement au moment où Marseille procédait à une nouvelle mise en défense. L’ancienne enceinte étant incomplète et ruinée.
La mise en oeuvre fut relativement rapide puisque le 14 août 1375, Ollioules avait déjà élevé ses murailles qui rejoignaient celles du château féodal.
H. Ribot, 2003.
12 mai 1811 : Début du chantier du fort Napoléon à La Seyne
« L’excellente position de la redoute du Caire et la grande utilité dont elle sera (…) ont été reconnues par tous les ingénieurs qui se sont occupés de Toulon. Je suis convaincu que (…) la redoute du Caire sera considérée comme très essentielle quoique les circonstances aient empêché de donner à cet ouvrage la meilleure disposition possible », explique un rapport de l’inspecteur général du Génie. Une citation issue de l’étude historique et patrimoniale du fort Napoléon menée par Audric Loulélis, sous la direction du Centre Archéologique du Var, en réponse à la commande du Département du Var. Les travaux s’étalèrent sur dix ans, la première garnison prit possession des lieux en 1821.
Source Historique de la Défense en 1814 et JeanChristophe Vila, responsable fort Napoléon et batterie Bonaparte, service valorisation lieux d’Histoire à La Seyne.
Dès le 8 mai 1941 : En pleine guerre, la Marine française équipe de radars ses navires
Dès le 8 mai, à Dakar, installation d’un radar expérimental sur le Richelieu, puis à Toulon sur le Strasbourg et sur les deux croiseurs lourds Colbert et Algérie .Ilen sera de même à Casablanca sur le Jean Bart. Ces transformations sont cachées aux commissions d’armistice ou bien présentées comme de simples regroupements d’artillerie.
H. Ribot.
11 mai 1943 : Max Juvenal échappe à la Gestapo venue l’arrêter
La Gestapo vient pour arrêter Max
Juvénal à son domicile d’Aix en Provence, mais il réussit à s’enfuir et c’est
Mme Juvenal qui sera arrêtée et emprisonnée à Marseille pendant sept semaines.
Max Juvenal (« Ovide » puis « Maxence ») réorganisera la Région 2 qui comprenait les Basses-Alpes, les Hautes-Alpes, les Bouches-du-Rhône, le Var, le Vaucluse et les Alpes-Maritimes. Il aura de nombreuses réunions avec les responsables varois, particulièrement à Toulon. Marc Baron et Yvonne Baron sont arrêtés le même jour que Mme Juvenal, le 11 mai 1943. Après sa première arrestation par les Français en 1942, Marc Baron avait été relâché. Mais cette fois-ci ce sont les Allemands qui l’arrêtent. Transféré à Marseille à la Prison SaintPierre puis à Paris à Fresne, il sera déporté à Buchenwald jusqu’en 1945. Sa femme sera détenue pendant quatre mois. Marc Baron ne survivra que peu de temps à la fin des hostilités et ne deviendra pas le maire tant attendu de la majorité des habitants de Saint-Mandrier à la création de leur commune en 1950 dont Max Juvénal sera le second maire après Louis Clément.
Gisèle Argensse, 1989, p. 220.