Une Toulonnaise vicechampionne d’Europe
Le sambo est un art martial créé en ex-URSS qui combine la lutte et le judo. Le samboïste doit projeter l’adversaire sur le dos (comme au judo) mais en restant debout. Les autres moyens de gagner sont de marquer des points grâce à des projections ou des soumissions au sol (clés de bras, de jambe, de cheville).
Cette discipline connaît une explosion du nombre de ses pratiquants en Europe occidentale. Et le club toulonnais Sambo 83 possède une figure de proue en la personne d’Océane Gastaldi.
Tout bénéfice
« C’est une judokate de formation qui s’est investie dans le sambo et semble avoir un réel potentiel également dans cette discipline. En février, elle est devenue championne de France de sambo dans deux catégories d’âge (juniors et Espoirs). Elle a donc été sélectionnée pour les championnats d’Europe en Israël, qui se sont tenus dernièrement », explique Chloé Tavel, son entraîneuse au
Judo 83.
Et la Toulonnaise, après une superbe compétition, a décroché la médaille d’argent dans la catégorie juniors pour sa première participation.
Une belle performance qui laisse rêveur pour la suite de son parcours.
« C’est aussi intéressant pour la pratique du judo car Océane travaille des techniques différentes. De plus, elle garde un certain rythme et doit gérer la pression de faire partie des favorites », conclut Chloé Tavel.
Tout d’abord celle de football à 7 du professeur Franck Margotat, entraînée par Ylies El Attar.
Les partenaires de Bader Amara n’ont pas fait de détails en atomisant d’abord les Gardéens du Coudon (11-0) avant de confirmer face à Monaco (4-2) et l’AC Marseille (5-0).
« Cette formation a les moyens de viser le podium car l’effectif est homogène autour d’un élément fort comme Janys Bonnin », explique Franck Margotat. Cette formation hyéroise est disciplinée sur le terrain comme dans la vie, où chacun fait l’effort pour le collectif. À l’image de Tristan Lacroix, l’habituel latéral qui assure au poste de gardien de but : « L’état d’esprit et l’attitude sont des facteurs aussi importants à nos yeux que les qualités de footballeur. Voilà pourquoi cette équipe est vraiment agréable à suivre ».
D’autant qu’en UNSS, il y a une vraie dimension éducative au niveau des sanctions (carton blanc, rouge et jaune).
Le lycée Jean-Aicard fait partie des seize meilleures équipes en France et prendra la direction de SaintNazaire du 9 au 12 mai pour succéder dans les coeurs à des joueurs comme le professionnel et international maltais Teddy Teuma (Union Saint-Gilloise en Belgique) ou l’ex du Hyères FC, aujourd’hui à SaintPriest, Morgan Pottier, sans oublier Alexandre Mourabit.
... et Thionville pour les handballeurs
Peu après, du 30 mai au 2 juin, les handballeurs prendront la suite, toujours en finale des championnats de France, du côté de Thionville. Les professeurs Bruno Viossat et Frédéric Herpin ont fait du bon boulot, tout comme le coach Chahine Dhaouad. L’équipe est peut-être moins homogène mais peut s’appuyer sur un leader au-dessus du lot, à savoir Timothé Biau bien, secondé par le tandem Hugo Dubaril et Lilian Bachelet.
L’île Rousse (29-18) et Martigues (30-23) n’ont d’ailleurs pas pesé lourd. Pas plus que Monaco, Nice, Saint-Maximin et Gassin auparavant. À noter que Casal Sport a offert les équipements aux élèves, alors que le lycée Jean Aicard a fait un don de 4 000 euros. Les parents, à hauteur de 90 euros, ont soutenu l’opération, qui « coûte » 13 000 euros pour les deux équipes encore en lice. Les lycéens, via des ventes de chocolat ou de photos, ont eux aussi mouillé le maillot pour financer cette belle aventure humaine.