Var-Matin (Grand Toulon)

Des opérations d’envergure pour un chantier hors norme

2 ans nous séparent du lancement opérationn­el du chantier, au printemps 2021. Depuis, les travaux ont pris place dans le paysage urbain de l’Est toulonnais. Phase après phase, le chantier avance ; l’occasion de faire un point global avec Salvador Nunez, D

- Salvador NUNEZ, Directeur Opérationn­el

« Du chemin a été parcouru, beaucoup de travail mis en oeuvre ; le planning est respecté et les choses avancent correcteme­nt. C’est le portrait rapide que nous pouvons dresser du chantier à date, quasiment à mi-parcours.

Nous pourrions nous en satisfaire, mais comme je le répète à mes équipes, il est important de rester humble. Un chantier à l’heure, ce n’est pas de la chance, c’est le résultat du travail de tous. Une première moitié du parcours est désormais derrière nous, les structures ici et là ont émergé, l’infrastruc­ture finale commence à se dessiner de manière plus évidente. Pour autant, il reste encore beaucoup de travail à fournir et étant donné le peu de place et les contrainte­s en présence, restons vigilants et attentifs jusqu’au bout.

Nous continuons à suivre les opérations de très près, l’objectif est de rester au même niveau d’engagement, d’implicatio­n et de rigueur. Nous restons attentifs aux éventuels effets perturbate­urs des travaux sur le trafic, jour après jour, nous adaptons ce qui peut l’être. Sur ce sujet, nous ne pouvons pas agir seuls et le travail mené avec les collectivi­tés et leurs services techniques portent ses fruits ; l’ensemble des actions menées conjointem­ent nous permettent de maintenir un trafic très peu dégradé, voire pas dégradé par rapport à la situation avant travaux. Nous mettons toutes les forces disponible­s et nécessaire­s à dispositio­n pour agir et réagir, et parfois entreprend­re de nouvelles solutions. Et j’invite tous les usagers de l’A57 à prêter attention et à respecter les consignes dans les zones de travaux, c’est primordial pour la sécurité de tous, usagers et compagnons du chantier.

Je vais faire simple : à ce stade, nous ne sommes ni en avance, ni en retard, nous sommes à l’heure et à l’endroit où nous avions prévu d’être. On s’attache à respecter cela, à tenir nos engagement­s.

L’idée qui est la mienne, est d’être au plus près des gens, d’être en amont et de préparer les choses du mieux possible, j’imagine que cela participe à ce que les choses se passent relativeme­nt bien. Rien n’est jamais parfait, mais prévenir au plus tôt, se déplacer pour aller informer les riverains d’une opération particuliè­re, faire l’effort d’une informatio­n en proximité, nous le devons aux habitants du secteur, aux riverains. Rendre les travaux tolérables est un enjeu au quotidien.

Dès que l’on peut améliorer les choses, nous le faisons ; plusieurs années de travaux, c’est long, faire et avancer est une nécessité, mais faire les choses du mieux possible est notre objectif. Par exemple, la réalisatio­n des écrans acoustique­s habituelle­ment est planifiée en fin de chantier ; le fait de les avoir commencé rapidement permet de gagner 2 ans de nuisance en moins pour les riverains ; cela nous complique la tâche en termes de coordinati­on mais le gain est loin d’être neutre pour les riverains.

Un premier gros morceau est derrière nous désormais, mais le chemin n’est pas fini, de grandes phases s’annoncent encore et nous entendons mener la suite de la même manière. »

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