Informer en proximité : une volonté de dialogue constant

Rencontrer régulièrement les parties prenantes, les tenir informées, mais également être à l’écoute des remontées du terrain, voici les principes d’une démarche de proximité débutée avant même le démarrage des travaux et qui se poursuit. Retour sur les de

Secteur après secteur, Sophie Lethuin-Farge, responsable communication, détaille les opérations désormais terminées, les niveaux d’avancement respectifs, ainsi que les nouveaux travaux qui débutent. Vues aériennes des secteurs réalisées par un drone, photos des travaux en cours, vidéos récapitulatives des plus importantes opérations du début d’année, « l’idée est de vulgariser pour expliquer de la manière la plus simple possible des travaux particulièrement compliqués ! ».

Nombre de participants saluent la qualité de l’exposé et le niveau d’avancement du chantier :

« Comme beaucoup, je m’inquiétais que le chantier complique énormément les choses et ce n’est pas le cas. Je tenais à le dire : nous sommes bluffés par tout ce qu’il se passe, d’énormes travaux et finalement peu de désagréments supplémentaires ! C’est un chantier très bien mené. » précise Frédéric Giraud, Métropole Toulon Provence Méditerranée, Directeur de l’Antenne de Toulon.

« On voit que tout le linéaire de l’A57 bouge en permanence. C’est une somme colossale de chantiers coordonnés de manière remarquable. » indique Didier Goubé, Métropole Toulon Provence Méditerranée.

Sophie Barastier pour la Préfecture du Var tient à rappeler l’enjeu sur l’aspect sécurité routière et les bons résultats constatés, fruits « d’un travail mené conjointement avec les services de l’État et les collectivités, notamment sur la question des accès à l’A57 ; la discussion est fluide, les choses se passent bien. »

Des précisions sont également apportées sur les changements à venir dans les prochaines semaines. L’objectif de ces réunions est de faire le point de manière assez globale, donner de la visibilité sur les prochaines étapes mais également de recueillir les impressions et questionnements de celles et ceux qui vivent à côté du chantier, qui circulent au quotidien sur l’A57 ou qui interagissent dans le secteur Est. Selon les groupes, l’auditoire est très varié : membres du bureau des Comités d’Intérêts Locaux, acteurs économiques, représentants des collectivités territoriales, pour autant un point commun, toutes et tous sont particulièrement attentifs au tour d’horizon proposé. Les discussions sont franches et cordiales, tous les sujets sont abordés :

« Les gens étaient anxieux et dans ces cas-là, les maires et leurs adjoints sont en première ligne face au mécontentement. Le démarrage de l’opération a été compliqué, mais aujourd’hui cela se passe beaucoup mieux. Nous avons vu qu’un dialogue constructif avec les équipes de VINCI Autoroutes permettait des ajustements. Nous avons fait évoluer des choses ensemble. » commente Bernard Roux, 3ème Adjoint Mairie de La Valette-du-Var.

« Je me souviens avoir pris la parole dans de précédentes réunions en me demandant ce que je faisais là ; je le retire. Le travail réalisé est impressionnant : vous nous prouvez que lorsqu’il y a la volonté et les moyens, on y arrive ! » indique Marie-Christine Bossard, Présidente de l’association Valcoeur, qui réunit les chefs d’entreprises implantés sur les zones d’activités de La Valette-du-Var.

« La contrainte des travaux est évidente, mais nous n’avons pas d’autre choix que d’y passer ! Pendant 3 semaines, de fin mars à mi-avril environ, cela a été particulièrement compliqué. Pour autant il y a du dialogue et vous êtes réactifs. Ce qui est intéressant c’est que vous ne nous annoncez pas de retard, c’est assez rare pour être relevé ! » souligne Renaud Vulvert, Directeur du Centre Commercial Carrefour, complété par Michel Adamo, Directeur de l’Avenue 83 « Ce sont de véritables travaux romains ! C’est compliqué mais nécessaire. »

Messieurs Gavin et Rollandin, représentants du CIL Avenue de La Libération/La Bigue interrogent l’équipe sur la question de l’approvisionnement en enrobés nécessaires pour la future réalisation des chaussées. Le morcèlement des ateliers par secteur permettra de limiter le nombre et la cadence de camions nécessaires, en accord avec la préfecture. De plus, la présence de la base vie au centre du chantier permet de limiter le nombre de rotations afin de ne pas surcharger le trafic.

Monsieur Ferrero pour le CIL de l’Enclos fait quant à lui référence aux discussions concernant le bruit et la poussière générés par les travaux. « C’était inévitable mais il y avait des moyens pour atténuer tout ça. Cela risquait de porter atteinte au moral des personnes qui vivent à proximité de l’autoroute. Alors VINCI Autoroutes a bien voulu construire un mur en avance de phase. »

Émergent parfois des questions plus techniques, ce sont alors Michel Castet, directeur d’opération, son adjointe, Mathilde Froment, ou Benoit Lethuin, conducteur d’opérations, qui complètent les propos. Les questions du recyclage et de la réutilisation des matériaux et gravats sont abordées, l’occasion d’expliquer les nouvelles méthodes pour limiter l’empreinte carbone des chantiers et les atouts de l’économie circulaire. La question de la signalisation est également traitée, suite à la remarque de Cécile Barmera, responsable communication de l’association Valcoeur qui évoque la perte de repère pour les automobilistes à chaque changement de phase notamment au niveau des travaux sur les échangeurs. Autre point, le secteur élargi entre La Bigue et Pierre Ronde fait l’objet de discussions avec les services de l’État afin de voir si « des possibilités d’ouverture et de mise en service partielle seraient envisageables. Habituellement, on ouvre tout le linéaire élargi d’un coup, quand l’opération est terminée. C’est loin d’être gagné, mais on essaie de voir comment déroger aux principes de base sans risquer l’effet entonnoir ailleurs ». À suivre…

Ces rendez-vous ont été, une nouvelle fois, riches de partage ; l’équipe de la Direction d’Opérations A57 tient à remercier l’ensemble des participants pour la qualité des échanges et « l’approche collaborative de chacun, qui participe grandement au bon déroulement du chantier et notre nécessaire adaptation et amélioration jour après jour ».