Var-Matin (Grand Toulon)

Des équipes mobilisées de jour comme de nuit

Sur le périmètre des travaux de l’élargissem­ent de l’A57, il n’est pas rare de voir des équipes s’afférer la nuit. C’est même une constante : pour limiter la gêne aux usagers, de nombreux travaux sont réalisés de nuit, dans les périodes où la circulatio­n

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« Nous avons besoin d’avancer rapidement. Que ce soit par sécurité, lorsque nous devons empiéter sur les voies ou couper la circulatio­n pour déconstrui­re un ouvrage, mettre en place la structure métallique d’un nouveau pont ou, en raison de contrainte­s d’exploitati­on imposées par la SNCF sur les secteurs à proximité de voies de chemin de fer, il se passe des choses quasiment toutes les nuits sur les 7 km du chantier. C’est un chantier qui vit presque autant de jour que de nuit. » indique Michel Castet, Directeur d’Opérations A57.

Il est vrai que la nuit présente l’avantage d’un trafic faible, c’est donc le moment privilégié pour agir et mettre en oeuvre certaines étapes particuliè­rement techniques des travaux, « mais nous essayons d’anticiper le plus possible le bruit généré et les vibrations potentiell­es afin d’en informer les riverains au préalable ».

Du lundi au jeudi soir donc, des équipes de nuit tournent en permanence : « ce n’est pas tout à fait du 24h/24, mais généraleme­nt nous avons deux postes : des équipes qui oeuvrent entre 7 h et 20 h, puis d’autres équipes entre 22 h et 5 h du matin ». Il s’agit parfois de « petits » ateliers pour dévier des réseaux électrique­s, de gaz ou d’eaux nécessitan­t des engins ou encore le coulage du béton afin de remplir la dalle d’un futur pont avec une trentaine de personnes mobilisées. Sur le début d’année, par exemple, tous les travaux de chaussées entre La Bigue et Pierre Ronde ont été réalisés de nuit, sous coupure de la circulatio­n, un sens après l’autre. L’organisati­on est la même que la journée, si ce n’est qu’un éclairage adapté est nécessaire. Les contrôles de sécurité sont également identiques, mais il est vrai que l’ambiance est quelque peu différente ; l’absence de lumière naturelle change la donne. « Cela implique de redoubler de vigilance. Nous rencontron­s une difficulté spécifique ici : les intrusions de chantier. Ce sont des automobili­stes qui, de manière volontaire ou non, essaient de contourner les déviations mises en place en cas de coupure partielle ou totale de la circulatio­n et se retrouvent au milieu d’un atelier, nez à nez avec une pelle-mécanique ou au milieu d’une équipe d’ouvriers. »

Continuons notre découverte des métiers oeuvrant sur l’A57 avec trois nouveaux portraits, habitués des travaux de nuit :

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